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Site d'informations sur la fiscalité de l'expatriation et les impacts patrimoniaux
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Le traitement fiscal d’une succession internationale varie suivant qu’il existe ou non une convention fiscale entre les pays concernés.
Les conventions fiscales ont pour objet principal de fixer la répartition entre les états des éléments qu’ils peuvent taxer et de limiter les situations de doubles impositions.
En l’absence de convention fiscale, le risque est l’application d’une taxation par chacun des pays concernés.
Des conventions en matière de droits de succession existent notamment avec : Allemagne, Algérie, Arabie Saoudite, Autriche, Bahreïn, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Canada, République Centrafricaine, Congo, Côté d’Ivoire, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis, Finlande, Gabon, Guinée, Italie, Koweït, Liban, Mali, Maroc, Mauritanie, Monaco, Niger, Nouvelle-Calédonie, Oman, Portugal, Qatar, Royaume-Uni, Saint-Pierre-et-Miquelon, Sénégal, Suède, Togo, Tunisie.
Déclarations
Lorsque la France est attributaire du droit de soumettre toute ou partie de la succession aux droits de mutation à titre gratuit en application du droit interne ou du droit conventionnel, il est nécessaire de procéder au dépôt d'une déclaration de succession en France.
Les abattements fiscaux sont applicables quel que soit le pays de résidence du défunt ou des héritiers.
Les réductions sont les mêmes que pour les résidents de France pour les héritiers possédant la nationalité française ou celle d'un Etat membre de l'Union Européenne ainsi que la Norvège et l'Islande ou ressortissants d'un Etat avec lequel existe un accord de réciprocité (clause de non discrimination ou d'égalité de traitement).
Les formulaires à utiliser sont ceux la : Cerfa n°2705 - Cerfa n°2706 - Cerfa n°2705-S
Le formulaire n°2740 est à utiliser pour l'application du crédit d'impôt de l'article 784 A du CGI.
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne
SCPI et expatriation ... quelle fiscalité ?
La Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) est une société d'investissement autorisée à émettre des parts dans le public et ayant pour objet exclusif l'acquisition et la gestion d'un patrimoine immobilier locatif.
Perin et expatriation ... quelle fiscalité ?
Le PER est un produit d'épargne à long terme permettant d'obtenir, à partir de l'âge de la retraite, un capital et/ou une rente. Il permet de bénéficier d'une retraite complémentaire par capitalisation.
Les versements réalisés sur le PER sont déductibles fiscalement et permettent de réduire son impôt sur le revenu (dans une certaine limite).
Concernant les expatriés ?
Toute personne peut souscrire un ou plusieurs PER (plusieurs PER individuels, ou un PER individuel et un PER entreprise).
Les expatriés, non-résidents donc sont également des bénéficiaires possibles car il n’y a pas de contre-indications.
Néanmoins, les souscripteurs non-résidents ne peuvent faire valoir les réductions d’impôt comme les résidents fiscaux français.
Quid en matière de sortie ?
Dans de nombreux cas, les rentes dites viagères perçues par des non-résidents ne font pas l’objet de taxation et d’imposition à l’IR en France. Cela dépend des conventions fiscales conclues avec la France.
Et lors du retour en France ?
Les personnes non domiciliées en France au cours des 3 années civiles précédant leur installation en France ne disposent pas de revenus d'activité imposables en France pour ces 3 années. Donc, ils ne bénéficient, en principe, d'aucun plafond de déduction pour leur première année de domiciliation en France.
Par exception, ces impatriés français bénéficient de 2 dérogations pour la détermination du plafond applicable aux versements réalisés la 1ère année de leur domiciliation en France :
· le plafond de déduction est calculé à partir des revenus de l’année même de leur domiciliation en France (année N) et non pas à partir de ceux de l’année précédente.
· Le plafond est égal au plus élevé entre 10 % des revenus d'activité professionnelle de l'année N (les revenus sont retenus dans la limite de 8 PASS) OU 10 % du PASS (a priori PASS de l'année N-1)
· un plafond de déduction complémentaire, égal au triple du plafond de déduction indiqué ci-dessus (3 x 10 % des revenus d'activité professionnelle de l'année N ou 3 x 10 % du PASS N-1) sous réserve que la non-domiciliation antérieure en France ne soit pas liée à une procédure judiciaire, fiscale ou douanière.
Ainsi, au titre de la première année de leur domiciliation, ils bénéficient de 4 plafonds cumulables !
Les années suivantes, ils ne disposent de plafond qu'au titre des années où ils sont résidents français : ainsi la 2ème année de domiciliation (année N), ces personnes bénéficient d'un seul plafond de déduction, calculé sur les revenus perçus la 1ère année de leur domiciliation (année N-1).
Les revenus exonérés en France de tout impôt pour les non-résidents
Certaines exonérations sont applicables à la fois aux personnes domiciliées en France et aux personnes qui n'y sont pas domiciliées.
D'autres ne bénéficient qu'aux non-résidents ou à certains d'entre eux.
Elles concernent notamment :
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne pour les expatriés fran
La fiscalité des sportifs dans un contexte international peut être compliqué. C’est le cas par exemple lors de Jeux Olympiques Jeux Olympiques ou autres prestations en France par des sportifs (football, tennis, …).
Fiscalité en France des sportifs étrangers
Déterminer les conditions d’imposition des sportifs dans un contexte international nécessite d’abord de déterminer leur résidence fiscale, avant de s’intéresser à la répartition du droit d’imposer et aux modalités d’élimination de la double imposition prévues par les conventions fiscales.
Les sportifs ne font pas l’objet de dispositions spéciales : il y a lieu d ’ appliquer les règles classiques de droit commun de résidence fiscale. Il faut d’abord regarder si sportif a son domicile en France en vertu de l’article 4 B du CGI, puis de rechercher si les stipulations d’une convention fiscale définissant les critères de résidence en cas de conflit.
Lorsque le sportif remplit l’un des critères de l’article 4 B du CGI et est par suite domicilié en France au sens du droit interne, encore faut-il vérifier qu’une convention fiscale bilatérale le cas échéant applicable ne conduit pas à le regarder comme résident d’un autre État. Lorsque cela a été défini, il faut ensuite regarder ou les revenus seront imposés.
Il existe dans la majorité des conventions fiscales un article spécifique, (l’article 17 généralement), régissant les revenus des artistes et sportifs. Cet article permet à l’État de la source d’imposer les revenus retirés par le sportif. Mais attention, certaines conventions incluent l’ensemble des prestations, et d’autres seulement certaines comme les primes, …
De même peut se poser le problème des ‘rent a star companies’ et de leur fiscalité. La comme on parle de prestations sportives en France, la source étant déterminée en France, se pose ensuite la question du régime d’imposition.
La catégorie correspondante sera en principe celle de traitements et salaires avec une retenue à la source de 15%.
La retenue à la source n’est pas libératoire de l’impôt sur le revenu dû en France par le sportif, mais s’impute sur celui-ci.
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne
La loi fiscale sur l'impatriation concerne le retour des expatriés en France et offre certains avantages fiscaux pour les inciter à revenir dans le pays.
En ce qui concerne l'immobilier détenu à l'étranger, voici un résumé des principaux points à retenir :
Régime fiscal de l'impatriation : Les personnes qui répondent aux critères d'impatriation peuvent bénéficier d'un régime fiscal avantageux pendant une période limitée après leur retour en France. Cela comprend notamment des exonérations fiscales sur une partie de leurs revenus.
Traitement des biens immobiliers étrangers : Les biens immobiliers détenus à l'étranger sont soumis à des règles spécifiques en matière fiscale. En général, ces biens doivent être déclarés aux autorités fiscales françaises.
Déclaration des biens immobiliers : Les personnes impatriées doivent déclarer leurs biens immobiliers étrangers lors de leur retour en France. Cela inclut la déclaration de la valeur vénale des biens ainsi que des revenus qu'ils génèrent.
Taxation des revenus immobiliers étrangers : Les revenus provenant des biens immobiliers situés à l'étranger peuvent être soumis à l'impôt en France, selon les règles fiscales en vigueur. Des conventions fiscales bilatérales entre la France et d'autres pays peuvent également s'appliquer pour éviter la double imposition.
Contraintes fiscales spécifiques : Certaines contraintes fiscales spécifiques peuvent s'appliquer aux biens immobiliers détenus à l'étranger, notamment en ce qui concerne la déductibilité des charges ou les modalités de déclaration.
Les résidents fiscalement domiciliés en France sont en principe imposables sur l'ensemble de leurs revenus qu’ils perçoivent en France et à l’étranger.
Il existe cependant un régime qui permet aux salariés et dirigeants assimilés n’ayant pas été fiscalement domiciliés en France au cours des cinq années civiles précédant celle de leur prise de fonctions et désormais fiscalement domiciliés en France, de bénéficier de mesures temporaires d’exonération d’impôt sur le revenu.
Sous réserve de ces conditions, les salariés impatriés sont exonérés d’impôt sur le revenu à la fois pour les revenus liés à leur activité professionnelle, mais également pour certains revenus patrimoniaux de source étrangère. L’exonération s'applique jusqu'au terme de la cinquième année civile qui suit celle de la prise de fonctions en France.
En matière d'IFI :
Les personnes physiques, quelle que soit leur nationalité, qui n’ont pas été fiscalement domiciliées en France au cours des 5 années civiles précédant celle au cours de laquelle elles établissent leur domicile fiscal en France ne sont imposables qu’à raison de :
Les biens mobiliers (corporels et incorporels) ne sont pas imposables à l'IFI, quel que soit leur lieu de situation.
Cette exonération temporaire est applicable jusqu’au 31 décembre de la 5ème année suivant celle au cours de laquelle ces personnes ont établi leur domicile fiscal en France.
Une personne non résidente ayant la disposition d’un immeuble en France est assujettie à la taxe d’habitation. Rappelons qu’une personne est réputée avoir la disposition personnelle d’un local imposable lorsqu’elle peut les occuper à tout moment et qu’il en à la jouissance à titre privatif. Sont imposables à la taxe d’habitation les locaux à usage d’habitation et leurs dépendances occupés à des fins personnelles ou familiales que ce soit à titre de résidence principale ou secondaire et s’ils sont pourvus d’un ameublement suffisant pour en permettre l’habitation.
La taxe foncière (TFPB) est due sur les biens immobiliers bâtis, quel que soit leur usage (habitation, bureaux, commercial, agricole, etc.). Elle est également due sur les terrains non bâtis (TFNB). La taxe est due par le propriétaire ou l'usufruitier du bien au 1er janvier de l'année.
La taxe foncière sur les propriétés bâties est établie annuellement dans la commune où est situé le bien.
Les taxes foncières sur les propriétés bâties et les propriétés non bâties sont dues par le propriétaire des immeubles qu’ils soient ou non domiciliés en France.
Une personne non résidente ayant la disposition d’un immeuble en France est assujettie à la taxe d’habitation. Rappelons qu’une personne est réputée avoir la disposition personnelle d’un local imposable lorsqu’elle peut les occuper à tout moment et qu’il en à la jouissance à titre privatif.
Sont imposables à la taxe d’habitation les locaux à usage d’habitation et leurs dépendances occupés à des fins personnelles ou familiales que ce soit à titre de résidence principale ou secondaire et s’ils sont pourvus d’un ameublement suffisant pour en permettre l’habitation.
La contribution à l'audiovisuel public (ou redevance télé) finançait les organismes publics de télévision et de radiodiffusion jusqu'à 2021. Elle était due par les particulier ou par les professionnels possédant un poste de télévision. Des modalités particulières s'appliquaient en matière de location meublée, selon les situations. Cette contribution est supprimée à compter de l'année 2022.
La taxe d’habitation et taxes foncières doivent être réglées par les non résidents à la trésorerie ou au Service des Impôts des Particuliers du lieu de situation de l’immeuble.
Il peut être opportun pour un non-résident d’investir dans un bien immobilier en location meublée non professionnelle. En effet, du point de vue fiscal, la location meublée est autorisée lorsque vous êtes expatrié.
C'est quoi la location meublée : « un logement meublé est un logement équipé d’un mobilier en nombre et en qualité suffisant pour permettre au locataire d’y dormir, manger et vivre convenablement » (liste officielle est fixée dans la loi Alur).
Il est hautement recommandé de choisir la location non professionnelle plutôt que professionnelle pour des critères de résidence fiscale. En effet, pour être "professionnel", vous devriez percevoir des revenus de la location meublée supérieure aux autres revenus du foyer. Se pose alors la question de votre centre d’intérêts économiques … et donc de votre résidence fiscale avec un risque qu'elle soit en France !
Attention cependant ! la frontière entre professionnelle et non professionnelle est mince lorsque vous êtes non-résident car il n'y a plus la nécessité d'être inscrit au RCS comme auparavant. Si vos recettes francaises sont plus importantes que vos autre revenus de source française, vous pourriez basculer en tant que LMP et donc avec des impacts importants sur les cotisations sociales (si vos recettes > 23.000 €), l'éventuel sujet de la remise en cause de la résidence fiscale ...
Il y a des démarches fiscales pour devenir loueur en meublé non-professionnel.
S'agissant des loueurs non professionnels, l'avantage procuré par la location en meublé et l'imposition consécutive dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux est de pouvoir bénéficier du régime micro BIC.
Vous en bénéficierez si vos recettes n'excèdent pas 77 700 €. Vos revenus seront alors taxés après application d'un abattement forfaitaire représentatif des charges de 50 % (71 % pour les locations de chambres d'hôtes, gîtes ruraux et meublés de tourisme) (au lieu de 30 % pour le régime micro-foncier qui ne s'applique pas au-delà de 15 000 € de revenus locatifs). Cependant, il reste possible d'opter pour le régime réel d'imposition dans le cas ou les charges représentent plus de 50 % des recettes.
Si vos recettes sont supérieures à 77.700 € , vous serez soumis au régime réel d'imposition. Comme pour les loueurs professionnels, l'intégralité des charges (intérêts d'emprunt, impôts, cotisations sociales, frais de comptabilité, etc…) est déductible des recettes, à condition d'avoir inscrit l'immeuble à l'actif du bilan. A défaut d'inscription, seules les charges locatives sont déductibles. Le gros avantage du régime réel est que vous pourrez amortir l'immeuble ainsi que le mobilier le garnissant !
Cela diminue très fortement la base imposable à l’impôt.
Et donc quelle taxation au final ?
Sur cette base, vous serez redevable de l’impôt dont le taux minimum sera de 20% (ou 30% en fonction du montant des loyers reçus). En effet, les non-résidents sont imposables à raison de leurs seuls revenus de source française.
Les revenus nets de source française sont alors imposés à un taux minimum de 20 % (14,4 % pour les revenus provenant des DOM). Toutefois, les contribuables domiciliés hors de France peuvent échapper à cette imposition minimale s'ils justifient que le taux moyen de l'impôt résultant de l'application du barème progressif à l'ensemble de leurs revenus de sources française et étrangère est inférieur au taux de 20 %.
Si un déficit est constaté, il est imputable, depuis la loi de Finances pour 2009, sur les bénéfices de même nature c'est à dire retirés d'une activité de loueur en meublé non professionnel au cours des dix années suivantes.
De par les avantages fiscaux, il peut donc être judicieux de transformer la location nue en location meublée.
Les non-résidents peuvent naturellement investir en France que cela soit en directe, en location meublée ou sous forme de structure immobilière. En tant que non-rsident, vous devez également être redevable des impôts locaux sur vos biens situés en France.
Lors du retour en France, il existe également certaines particularités fiscales (loi de l'impatriation).
Il est important à ce stade de réaliser un bilan fiscal immobilier pour maitriser parfaitement votre stratégie patrimoniale.
Investir dans un bien immobilier classique est naturellement autorisé pour un non résident. La location meublée est également possible avec en plus quelques avantages fiscaux supplémentaires.
Ainsi vous pouvez acquérir ou conserver votre bien immobilier en le louant ou en le laissant à disposition.
Il existera par contre certaines spécificités pour les investissements en loi Malraux dont les détenteurs doivent être domiciliés obligatoirement en France.
L'investissement dans des parts de SCPI est possible avec cependant une fiscalité particulière en tant que non résident.
En règles générales si le bien est loué, la majorité des conventions fiscales indiquent que l'imposition aura lieu dans le lieu de situation du bien en l'occurrence en France.
Ainsi en tant que non résident, les revenus seront imposables pour leur montant net dans les mêmes conditions qu'un résident français c'est à dire avec la possibilité de déduire certaines charges. Les intérêts d'emprunt sont déductibles par exemple des revenus fonciers même si vous êtes non-résident.
En tant qu'expatrié, vous pouvez bénéficier également du régime du micro-foncier.
Mais il est fait application d'un taux minimum de 20% voire 30% sauf si le contribuable justifie d'un taux moyen d'imposition inférieur.
Enfin, toujours dès l'imposition des revenus perçus en 2018, les non-résidents pourront prendre en compte, pour déterminer le taux global d'imposition qu'ils supporteraient en France sur leurs revenus mondiaux, les pensions alimentaires versées sous réserve :
• qu'elles soient imposables en France,
• et qu'elles n'aient pas déjà donné lieu à un avantage fiscal dans l'État de résidence du contribuable.
Vous devez vous rapprocher du centre des impôts des non résidents pour effectuer votre déclaration.
Attention, même en cas d'absence de revenus de source française, vous pourriez être amené à être assujetti à l'impôt sur le revenu sur la base de la valeur locative de la résidence dont vous disposez. Cependant, dans la majorité des cas (par exemple s'il y a une convention fiscale), cette disposition ne s'applique pas.
Le prélèvement à la source a également des impacts sur les revenus fonciers.
Le gouvernement britannique a annoncé le mercredi 6 mars 2024 qu’il abolirait, à compter du 6 avril 2025, le régime fiscal applicable aux individus résidents fiscaux du Royaume-Uni mais non domiciliés au Royaume-Uni (« non-doms »).
Cela aura pour effet notamment de supprimer le régime d’imposition de la «remittance basis » applicable aux « non-doms », leur permettant actuellement d’être exonérées d’impôt sur leurs revenus et leur plus-values de source offshore, à condition de ne pas les rapatrier au Royaume-Uni, et cela pendant leurs 15 premières années de résidence fiscale au Royaume-Uni (le paiement d’une remittance basis charge de £30,000 et 60,000 est respectivement dû après 7 ans et 12 ans de résidence fiscale au Royaume-Uni).
Après 15 ans de résidence fiscale, sous le régime actuel, les résidents non-dom deviennent « deemed domiciled » et imposables sur leurs revenus et plus-values de source mondiale.
Le régime des « non-doms » sera supprimé et remplacé par un nouveau régime, basé sur la résidence (et non plus sur le domicile) qui fonctionnera, dans les grandes lignes, de la manière suivante:
A noter que les individus qui seront déjà résidents fiscaux britanniques au 5 avril 2025 mais qui auront résidé au Royaume-Uni depuis moins de quatre années fiscales (après une période de non-résidence d’au moins dix années fiscales consécutives) à cette date du 6 avril 2025, bénéficieront également du nouveau régime d’exonération sur leurs FIG, jusqu’à la fin de leur quatrième année de résidence fiscale.
Les non-doms qui seront déjà résidents fiscaux du Royaume-Uni et qui le seront depuis plus de quatre ans, seront redevables de l’impôt britannique sur leurs FIG (et donc sur leur revenus et plus-value de source mondiale) à compter du 6 avril 2025.
Afin d’atténuer l’impact de la réforme, le gouvernement a également annoncé des dispositions transitoires pour les personnes physiques qui sont déjà non-doms et résidents fiscaux britanniques :
Les individus, qui sont à ce jour non-doms,et qui perdront la possibilité d’opter pour la « remittance basis » à partir du 6 avril 2025 car ils auront résidé au Royaume-Uni depuis plus de quatre ans ( c’est-à-dire les individus résidents fiscaux anglais depuis au plus tard l’année 2021/2022), pourront bénéficier d’une réduction temporaire d’imposition limitée à 50% de leurs revenus (mais pas leurs plus-values) de source non-britannique, pour l’année fiscale 2025/2026 seulement.
Les biens situés en dehors du Royaume-Uni et cédés après le 6 avril 2025 par des individus non-doms au 5 avril 2025 et ayant opté pour le régime de la « remittance basis » auparavant, pourront bénéficier d’une réévaluation de leurs biens, s’ils les détenaient déjà au 5 avril 2019, pour leur valeur au 5 avril 2019 pour le calcul de la base taxable de leurs plus-values.
L’introduction d’un régime temporaire destiné à faciliter les rapatriements (leTemporary Repatriation Facility– « TRF ») pour les individus qui ont déjà bénéficié du régime de la remittance basis dans le passé. Ils pourront à présent rapatrier au Royaume-Uni leurs FIG perçus avant le 6 avril 2025 à une imposition favorable au taux unique de 12% au cours des années fiscales 2025/2026 et 2026/2027.
Régime fiscal applicable aux salariés expatriés
Même lorsqu’il s’expatrie, un salarié peut pour autant demeurer résident fiscal français.
En effet, les critères de l’article 4B du Code Général des Impôts, qui définit la résidence fiscale française, sont très larges. Pour que l’administration fiscale française considère un contribuable comme résident fiscal français, il lui suffit en effet d’établir :
Certes, le pays d’expatriation du salarié a pu conclure avec la France une convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions qui peut théoriquement retirer à la France le droit de considérer le salarié comme résident fiscal français. Tel est notamment le cas lorsque le salarié ne dispose d’aucun foyer permanent d’habitation en France. Mais dans d’autres hypothèses fréquentes, l’analyse de la convention fiscale conclue entre la France et le pays d’expatriation fera ressortir que le salarié demeure résident fiscal français malgré son expatriation.
Dans de telles hypothèses, le salarié expatrié, en tant que résident fiscal français, sera redevable en France sur l’ensemble de ses revenus de source mondiale et ce en vertu de l’article 4A du Code Général des Impôts qui dispose que « les personnes qui ont en France leur domicile fiscal sont passibles de l'impôt sur le revenu en raison de l'ensemble de leurs revenus ».
Le problème est que le salarié pourra également être redevable dans le pays d’expatriation de l’impôt dû au titre de son activité qui y sera réalisée et ce, alors même que le pays d’expatriation considèrera ce salarié comme non résident fiscal. En effet, les contribuables sont généralement imposables dans le pays d’exercice de l’activité alors même qu’ils sont non-résidents.
Heureusement pour lui, deux mécanismes lui permettent d’éviter cette double imposition.
La France a conclu plus de 120 conventions fiscales en vue d’éviter les doubles impositions.
Selon le cas, le salarié expatrié sera :
Seule une analyse approfondie de chaque dossier permettra de répondre à cette problématique.
Cet article dispose que le contribuable peut bénéficier d’une exonération fiscale au titre de son salaire lorsque l’activité est exercée à l’étranger. Plusieurs conditions sont toutefois nécessaires :
ET
OU
A défaut de remplir ces deux dernières conditions, le salarié pourra néanmoins bénéficier d’une exonération partielle portant non pas sur l’intégralité de son salaire mais uniquement sur la prime d’expatriation (moyennant certaines conditions anti-abus).
L’article 81A n’est pas toujours utile en présence d’une convention fiscale, puisque, comme nous l’avons vu, celle-ci peut octroyer au salarié un crédit d’impôt en France qui peut s’apparenter à l’exonération octroyée par l’article 81 A.
Néanmoins, il existe principalement deux cas dans lesquels cet article pourrait s’avérer utile :
Pour toute question relative à ces problématiques, et notamment à la détermination du lieu de votre résidence fiscale, vous pouvez contacter Me Rozenbaum, avocat fiscaliste à Paris.
www.nr-avocats.com
Expatriation, retour en France ...
Quelques exemples ...
Puis-je bénéficier de l'exonération d'un 1er logement pour acquérir une résidence au Portugal ? la réponse >>
Je pars en expatriation comment sera taxé précisément mon contrat d'assurance vie en France ? la réponse >>
Comment suis-je taxé en tant que mandataire social d'une société basée en France si je suis à l'étranger ? la réponse >>
Puis-je souscrire un Plan d’Epargne Logement en France ? la réponse >>
Comment suis-je taxé en cas départ de France si une partie de l'année, je suis résident fiscal français et l'autre partie de l'année résident fiscal d'un autre pays ? la réponse >>
Et en cas de retour en France si une partie de l'année, je suis résident fiscal d'un autre autre pays ? la réponse >>
Suis-je taxé en UK même en cas de « remittance basis » sur mon contrat d'assurance vie français ? la réponse >>
Je suis parti à l’étranger et j’ai un contrat d’assurance vie en France. Comment cela va être taxé en France (rachat, décès) ? la réponse >>
Je vais partir à l’étranger ! Mes contrats d’assurance vie et ma SCP (société civile de portefeuille), sont-ils concernés par l’Exit tax ? la réponse >>
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