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Site d'informations sur la fiscalité de l'expatriation et les impacts patrimoniaux
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Désignation d'un représentant fiscal en France
Les personnes qui n'ont pas leur domicile en France mais qui y exercent des activités, ou y possèdent des biens sans y avoir leur domicile fiscal doivent désigner, à la demande du service des impôts, un représentant en France autorisé à recevoir les communications relatives à l'assiette, au recouvrement et au contentieux de l'impôt.
Toutefois, l'obligation de désigner un représentant fiscal ne s'applique :
Par ailleurs, dans certains cas, les contribuables transférant leur domicile hors de France depuis le 3 mars 2011 et soumis à l'exit tax, doivent désigner un représentant fiscal s'ils souhaitent bénéficier du sursis d'imposition.
Sont concernés :
se trouvant dans une des situations suivantes :
En revanche, la règle de la désignation d'un représentant en France ne s'applique pas aux contribuables qui perçoivent seulement des pensions ou des revenus mobiliers de source française.
Les revenus fonciers des non-résidents fiscaux français
Les contribuables domiciliés hors de France, percevant des revenus de source française, doivent déposer, dans les mêmes délais que les contribuables français, une déclaration de revenus n° 2042 accompagnée, le cas échéant, des annexes à la déclaration d'ensemble (ainsi une déclaration n° 2044 doit par exemple être déposée en cas de perception de revenus fonciers de source française).
Un formulaire n° 2041-E, de déclaration des retenues à la source qui ont été pratiqués sur les revenus de source française, doit également être déposé.
Des modalités déclaratives particulières sont prévues au titre de l'année du transfert de domicile hors de France (ou l'année d'arrivée en France pour les cas d'impatriation).
Désignation d'un représentant fiscal en France ?
Les personnes qui n'ont pas leur domicile en France mais qui y exercent des activités, ou y possèdent des biens sans y avoir leur domicile fiscal doivent désigner, à la demande du service des impôts, un représentant en France autorisé à recevoir les communications relatives à l'assiette, au recouvrement et au contentieux de l'impôt.
Toutefois, l'obligation de désigner un représentant fiscal ne s'applique :
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne.
La règle dite du taux effectif s'applique aux revenus de source étrangère pour lesquels la France a renoncé à son droit d'imposition
Cette règle permet de maintenir la progressivité de l'impôt sur le revenu lorsque les contribuables perçoivent des rémunérations qui, en application d'accords internationaux liant la France à d'autres Etats, sont exonérées en France.
En effet, en l'absence d'application de cette règle, à un
revenu égal, un contribuable percevant des revenus en France imposables en
totalité paierait plus d'impôt qu'un autre dont une partie des revenus est
exonérée en France.
Les revenus exonérés n'étant pas pris en compte, le
contribuable progresserait moins vite dans les tranches du barème.
De la part
de www.joptimiz.com, assistance fiscale
en ligne
Le modèle convention OCDE fixe un certain nombre de critères de résidence fiscale ayant pour objectif de limiter les incertitudes sur le lieu de résidence
fiscale.
Ce modèle commence par renvoyer au droit interne des Etats
contractants, puis détaille, lorsque les droits nationaux n'ont pas suffi à
établir la résidence fiscale de la personne, d'autres critères de droit
international.
Ces derniers sont successifs et doivent être examinés l'un
après l'autre en respectant l'ordre dans lequel ils sont énumérés.
La réalisation d'un seul d'entre eux est suffisant pour
établir la résidence fiscale sans qu'il soit nécessaire d'examiner les
suivants.
Les personnes physiques sont considérées avoir leur lieu de
résidence fiscale dans l'Etat :
·
où elles ont leur foyer d'habitation permanent,
ou le centre de leurs intérêts vitaux ;
·
ou, où elles séjournent habituellement ;
·
ou enfin duquel elles possèdent la nationalité.
·
A défaut de pouvoir déterminer la résidence
grâce aux critères précités, les autorités compétentes des Etats contractants
doivent trancher la question d'un commun accord.
Les personnes morales sont considérées comme résidentes du lieu où se situe leur siège de direction effective.
Bonne journée
De la part
de www.joptimiz.com, assistance fiscale
en ligne
La fiscalité internationale et le rôle des conventions fiscales
Les conventions fiscales internationales ont pour rôle
principal d'éviter les doubles impositions en répartissant le droit d'imposer
entre les pays signataires, ou, le cas échéant, en prévoyant un mécanisme
d'élimination de la double imposition.
Par ailleurs, ces conventions contiennent de plus en plus
fréquemment des dispositions concernant l'échange d'informations afin
d'organiser, au niveau mondial, la lutte contre la fraude fiscale.
Les personnes percevant des revenus de source étrangère ainsi
que les non-résidents percevant des revenus de source française, doivent se procurer la convention liant la
France à (aux) l'Etat(s) dans lequel ces revenus prennent leur source (ou, pour
les non-résidents, de l'Etat de leur résidence) afin de connaître leur
traitement fiscal.
Où se procurer les conventions fiscales internationales ?
Les conventions fiscales internationales conclues par la
France peuvent être consultées sur le site de la Direction générale des
Finances publiques (https://www.impots.gouv.fr
) ou sur le site Internet du consulat ou de l'ambassade du pays concerné.
Bonne journée
De la part
de www.joptimiz.com, assistance fiscale
en ligne
Publication de l’avenant à la convention franco-luxembourgeoise sur les travailleurs frontaliers
Les non-résidents sont en principe imposables à raison de leurs seuls revenus de source française sauf stipulation différente des conventions fiscales.
Il faut inclure, en principe, dans la base d'imposition en France des non-résidents, tous les revenus de source française :
Ainsi, sont soumises à la retenue à la source en France, les pensions de toutes nature (retraite, invalidité, alimentaire) par exemple (sauf stipulation contraire de la convention fiscale).
La retenue à la source est calculée sur le montant net imposable des sommes versées :
Le montant de la retenue à la source est déterminé par application d'un tarif progressif (dépendant de la durée d'activité ou de la période correspondant au paiement), au montant net des traitements, salaires, pensions et rentes viagères. Les taux vont de 0 à 20%.
A noter que la retenue à la source calculée au taux de 12 % est libératoire de l'impôt sur le revenu. Celle de 20 % n'est pas libératoire de l'impôt sur le revenu.
De la part de Joptimiz.com, assistance fiscale pour les expatriés français
Double imposition des SCI françaises par la France et la Belgique
Le député des Français établis hors de France, a interpellé le Gouvernement sur la double imposition des revenus issus des SCI françaises détenues par des résidents fiscaux belges.
Question de : M. Pieyre-Alexandre Anglade
Français établis hors de France (4e circonscription) - Ensemble pour la République
« M. Pieyre-Alexandre Anglade attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la problématique de la double imposition des revenus issus des sociétés civiles immobilières (SCI) françaises détenues par des personnes résidant fiscalement en Belgique. Actuellement, ces revenus sont imposés en France en tant que revenus fonciers et en Belgique en tant que dividendes, en raison d'une divergence de qualification fiscale entre les deux pays sur ce type de revenu. À titre de comparaison, la convention fiscale entre la France et le Luxembourg distingue les sociétés transparentes des sociétés opaques et prévoit que les associés de sociétés de personnes considérées comme transparentes puissent se prévaloir des dispositions de la convention pour éviter la double imposition. De même, la convention fiscale entre la France et la Suisse prévoit des mesures spécifiques pour éliminer les doubles impositions potentielles et le récent arrêt du tribunal fédéral suisse, bien que reconnaissant le caractère non translucide en droit suisse des SCI françaises, va dans le sens de l'objectif de la convention et donne les outils pour éviter toute double imposition. Il lui demande donc si le Gouvernement envisage d'engager des négociations avec les autorités belges afin de réviser la convention fiscale franco-belge pour éliminer la double imposition des revenus issus des SCI françaises détenues par des résidents belges ; ces discussions pourraient se tenir à l'occasion de celles à prévoir pour l'introduction d'un quota de télétravail dans cette même convention fiscale. »
Consultation publique sur la loi de l’impatriation
Le régime fiscal des « impatriés », établi par l'article 155 B du Code général des impôts (introduit par la loi de finances pour 2003), vise à favoriser l'embauche de cadres étrangers de haut niveau en France, que ce soit dans le cadre d'une mobilité interne au sein d'un groupe international ou d'un recrutement par une entreprise française. Ce régime prévoit notamment une exonération fiscale sur certains éléments de rémunération, y compris la prime d'impatriation.
Récemment, le ministère des Finances (Bercy) a lancé une consultation publique sur sa doctrine BOFIP, qui commente la généralisation de l'évaluation forfaitaire de la prime d'impatriation. Vous pouvez consulter les détails ici : https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/14578-PGP.html/ACTU-2025-00018
Bonne journée
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne pour les expatriés français
Les biens et revenus immobiliers étrangers bientôt dans les échanges automatiques de renseignements ?
En réponse à Monsieur Bertrand Delcros, qui a souligné que la richesse immobilière détenue à l’étranger peut être facilement dissimulée à l’administration, le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargé du Tourisme, a précisé que la France travaille à l’échelle internationale pour élargir le cadre des normes d’échange automatique d’informations, notamment concernant les biens et revenus immobiliers. Il a ajouté que cette avancée pourrait se concrétiser dans le cadre des travaux de l’OCDE.
Réponse du Ministère délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé du tourisme publiée le 19/03/2025
Réponse apportée en séance publique le 18/03/2025
M. le président. La parole est à M. Bernard Delcros, auteur de la question n° 389, adressée à M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.
M. Bernard Delcros. Madame la ministre, dans un contexte de recherche d’économies pour faire face au dérapage des déficits publics, je souhaite vous alerter sur un cas de fraude fiscale qui prive la France de recettes importantes.
L’entrée en vigueur en 2016 du système d’échange automatique d’informations entre les pays membres de l’OCDE nous a permis de lutter efficacement contre l’évasion fiscale réalisée par l’intermédiaire de comptes bancaires non déclarés détenus à l’étranger. Le bilan positif de la campagne de 2023, publié en 2024 par le ministère d’économie et des finances, illustre d’ailleurs le renforcement de cette coopération.
Pour autant, l’Observatoire européen de la fiscalité a mis en avant, dans son rapport de 2024 sur l’évasion fiscale, d’importantes carences dans ce système. La principale réside sans doute dans le fait que l’échange automatique d’informations couvre uniquement les avoirs financiers, et non pas les biens immobiliers. La fortune immobilière détenue à l’étranger est donc très majoritairement opaque.
En conséquence, nous assistons ces toutes dernières années à une forte croissance des conversions d’avoirs financiers en biens immobiliers détenus à l’étranger, dont l’objectif est d’échapper à ces obligations fiscales. Une partie de ces biens immobiliers sont d’ailleurs détenus, selon le rapport, à Paris et sur la Côte d’Azur, ce qui permet à leurs propriétaires d’échapper à l’obligation fiscale des pays de résidence. Le cas de Dubaï est sans doute le plus emblématique et concerne directement la fiscalité française.
Madame la ministre, la voix de notre pays compte au sein de l’OCDE. Quelles sont les intentions du Gouvernement pour lutter contre cette technique spécifique d’évasion fiscale qui entraîne un important manque à gagner pour la France ?
M. le président. La parole est à Mme la ministre déléguée.
Mme Nathalie Delattre, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargée du tourisme. Monsieur le sénateur Bernard Delcros, vous attirez l’attention du Gouvernement sur l’échange automatique d’informations à des fins fiscales.
Je tiens à rappeler, tout d’abord, que, comme le prévoit la loi de finances pour 2025, des informations relatives aux cryptoactifs seront échangées de manière automatique entre la France et une cinquantaine de pays partenaires à partir du 1er janvier 2027. Les pratiques d’évasion par le recours aux cryptoactifs deviendront ainsi largement impossibles.
Comme vous l’avez souligné, ces actifs n’entrent pas dans le champ d’application de la norme commune de déclaration (NCD) développée par l’OCDE, qui autorise aujourd’hui l’échange automatique d’informations sur les comptes financiers entre plus de 120 juridictions.
Pour autant, les administrations ne sont pas dénuées de tout pouvoir en la matière. Il est possible d’obtenir des informations immobilières par l’échange de renseignements sur demande pour les États non-membres de l’Union européenne.
En Europe, la directive du Conseil du 15 février 2011 relative à la coopération administrative dans le domaine fiscal permet un tel échange automatique sur des données immobilières entre États membres, à la condition que les administrations fiscales partenaires disposent de telles informations.
La situation n’est pas encore satisfaisante. C’est pourquoi le gouvernement français plaide au niveau international pour une extension du champ des normes d’échange automatique d’informations relatives, notamment, aux biens et revenus immobiliers.
Cette approche porte ses fruits puisque les ministres des finances du G20 ont donné un mandat clair à l’OCDE aux fins de lancer les travaux et de permettre aux juridictions intéressées d’échanger des informations relatives aux biens immobiliers, en incluant une mention spécifique sur les informations relatives aux bénéficiaires effectifs des entités détenant de tels biens.
La France participe aux travaux de l’OCDE en défendant une approche ambitieuse, dont l’objectif est double : permettre la plus large participation à ces échanges et améliorer progressivement la qualité des informations échangées. Ces éléments permettront, je l’espère, de vous rassurer sur l’importance que le Gouvernement accorde à ce sujet.
M. le président. La parole est à M. Bernard Delcros, pour la réplique.
M. Bernard Delcros. Je vous remercie, madame la ministre, de cette réponse qui éclaire les intentions du Gouvernement en matière d’échange d’informations sur les biens immobiliers.
De façon plus générale, au moment où le Gouvernement explore toutes les pistes d’économies et où les contribuables ainsi que les collectivités locales sont mis à contribution, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale doit être une priorité de la France. Considérant que nous pouvons progresser dans ce domaine, j’ai souhaité attirer votre attention sur ce cas précis des biens immobiliers. J’espère que nous pourrons progresser à cet égard.
Le député Frédéric Petit a interrogé la ministre chargée des comptes publics sur une inégalité fiscale affectant les Français résidant à l'étranger concernant loueur en meublé non professionnel (LMNP).
Le PER est un produit d'épargne à long terme permettant d'obtenir, à partir de l'âge de la retraite, un capital et/ou une rente.
Il permet de bénéficier d'une retraite complémentaire par capitalisation.
Les versements réalisés sur le PER sont déductibles fiscalement et permettent de réduire son impôt sur le revenu (dans une certaine limite).
Concernant les expatriés ?
Toute personne peut souscrire un ou plusieurs PER (plusieurs PER individuels, ou un PER individuel et un PER entreprise).
Les expatriés, non-résidents donc sont également des bénéficiaires possibles car il n’y a pas de contre-indications.
Néanmoins, les souscripteurs non-résidents ne peuvent faire valoir les réductions d’impôt comme les résidents fiscaux français.
Quid en matière de sortie ?
Dans de nombreux cas, les rentes dites viagères perçues par des non-résidents ne font pas l’objet de taxation et d’imposition à l’IR en France. Cela dépend des conventions fiscales conclues avec la France.
Et lors du retour en France ?
Les personnes non domiciliées en France au cours des 3 années civiles précédant leur installation en France ne disposent pas de revenus d'activité imposables en France pour ces 3 années. Donc, ils ne bénéficient, en principe, d'aucun plafond de déduction pour leur première année de domiciliation en France.
Par exception, ces impatriés français bénéficient de 2 dérogations pour la détermination du plafond applicable aux versements réalisés la 1ère année de leur domiciliation en France :
· le plafond de déduction est calculé à partir des revenus de l’année même de leur domiciliation en France (année N) et non pas à partir de ceux de l’année précédente.
· Le plafond est égal au plus élevé entre 10 % des revenus d'activité professionnelle de l'année N (les revenus sont retenus dans la limite de 8 PASS) OU 10 % du PASS (a priori PASS de l'année N-1)
· un plafond de déduction complémentaire, égal au triple du plafond de déduction indiqué ci-dessus (3 x 10 % des revenus d'activité professionnelle de l'année N ou 3 x 10 % du PASS N-1) sous réserve que la non-domiciliation antérieure en France ne soit pas liée à une procédure judiciaire, fiscale ou douanière.
Ainsi, au titre de la première année de leur domiciliation, ils bénéficient de 4 plafonds cumulables !
Les années suivantes, ils ne disposent de plafond qu'au titre des années où ils sont résidents français : ainsi la 2ème année de domiciliation (année N), ces personnes bénéficient d'un seul plafond de déduction, calculé sur les revenus perçus la 1ère année de leur domiciliation (année N-1).
Fiscalité des BSPCE applicable en France aux bénéficiaires expatriés
Lors d'une modalité internationale du bénéficiaire de BSPCE, seul est susceptible de constituer un gain salarial, nommé gain d'exercice, la fraction du gain net correspondant à la différence entre la valeur du titre souscrit au jour de l'exercice du bon et le prix d'acquisition du titre fixé lors de l'acquisition du bon.
Sous réserve que la convention n'en dispose autrement, le gain d'exercice constitue un revenu d'emploi en principe imposable dans l’État d'exercice de l'activité.
Le principe est celui d’une répartition de l’imposition entre les différents états au prorata des périodes d’activité salariée exercées dans chacun des états.
Généralement, l'activité est celle exercée pendant la période de référence, c'est-à-dire celle qui court de l'attribution du bon à la date à laquelle le bénéficiaire est propriétaire du droit d'exercer ce bon, c'est-à-dire lorsqu'il a définitivement acquis ce droit (même s'il ne peut pas l'exercer immédiatement).
La résidence fiscale prise en compte est celle du bénéficiaire au moment du fait générateur de l'imposition, c'est-à-dire au moment de la cession des titres acquis au moyen du bon.
De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne des expatriés
Les considérations spécifiques aux investisseurs étrangers
dans l’immobilier à New York sont rarement abordées par les professionnels de
l’immobilier. L’erreur la plus courante est de calquer les transactions immobilières
des étrangers non résidents sur les mêmes règles que celles propres aux
américains. Or, agir de la sorte aura des implications financières et fiscales
extrêmement lourdes.
Pour ne citer que deux points, la question de la FIRPTA
(Foreign Investment in Real Property Tax Act) et celle des droits de
succession.
• FIRPTA
La FIRPTA est une retenue à la source de 15% du prix de
vente qui est versée à l’IRS au moment du transfert de titre de propriété
(closing). C’est une sorte de caution que prend le fisc américain pour
s’assurer que le vendeur d’un bien immobilier étranger non-résident règle bien
la taxe fédérale sur les plus values. En effet, le fisc américain calcule alors
la taxe fédérale sur la plus value, et rend au vendeur la différence entre les
15% du prix de vente et la taxe due. Mais ce processus met actuellement plus ou
moins deux ans. Ce qui a des conséquences encore plus dramatiques dans le cadre
d’un investisseur qui procède à un 1031 exchange et doit combler les 15%
manquants par une infusion de liquidités supplémentaire de 15%.
Or il existe des exceptions à la FIRPTA. Lorsque le bien
immobilier est détenu par des structures montées de la façon adéquate, la
FIRPTA n’est pas due.
Il est plus aisé et souhaitable de prévoir cela dès
l’acquisition, mais dans certains cas de figure, il existe des solutions qui
permettent de changer le montage avant de mettre un bien en vente, de façon à
éviter la FIRPTA.
• Droits de succession
Les américains ne sont soumis à la taxe fédérale sur les
droits de succession que pour les patrimoines excédant $11.4 millions par
individu ($22.8 millions par couple) selon les chiffres de 2019. Contrairement
aux américains, les étrangers non-résidents sont redevables de la taxe fédérale
sur les successions dès le premier dollar hérité. De plus, contrairement aux
américains, les trusts ne protégeront pas les étrangers non-résidents de la
taxe fédérale sur les droits de succession.
Cela est également valable pour les conjoints survivants.
Quoique le conjoint survivant soit le plus souvent reconnu comme le
propriétaire du ou des biens qu’il possédait avec le conjoint décédé, l’IRS va
considérer que le conjoint survivant hérite d’une plus value virtuelle. Entre
la fiscalité fédérale et celle propre à l’Etat de New York, le conjoint
survivant, ou l’héritier, devra régler environ 50% de la plus value virtuelle
(grossièrement calculée comme étant la valeur du bien au jour du décès, moins
le prix d’achat et un crédit fixe de $60.000,00).
Ceci est valable quelle que soit la forme de propriété (nom
propre ou société).
Il existe toutefois des solutions qui permettent d’éviter
totalement les droits de succession pour les étrangers non-résidents. En
particulier le recours à une société à deux étages, permet d’éliminer
l’imposition sur la succession.
Pour approfondir ces questions et trouver la solution la
mieux adaptée à votre situation, n’hésitez pas à nous contacter directement.
Law Offices of Nathaniel Muller, P.C. • 420 Lexington Avenue, Suite 300 • New York, NY 10170
Tel. +1 (646) 774-2895 • Fax +1 (212) 244-4232 • nm@legalmuller.com
Déclaration des actifs numériques situés à l’étranger
À l’instar des contrats d’assurance-vie détenus à l’étranger, les actifs numériques détenus hors de France doivent être déclarés.
Les sanctions applicables à défaut de déclaration de ces actifs s’alignent sur celles des comptes et contrats d’assurance-vie détenus à l’étranger. Cette obligation devrait être applicable à compter du 14 février 2025 (jour de la promulgation de la loi de finances 2025), en l’absence de dispositions contraires.
Ainsi, les sommes transférées depuis ou vers par l'étranger par l'intermédiaire de comptes non déclarés constituent des revenus imposables (sauf preuve contraire du contribuable). Ces sommes sont taxées à l'IR avec intérêt de retard et majoration de 80 % (le montant de cette majoration ne peut être inférieur à 750 € par compte non déclaré, 125 € par omission ou inexactitude, plafonnées à 10 000 €).
De plus, en cas d’absence de déclaration, l'administration peut demander, en dehors d’une procédure d'examen de situation fiscale personnelle, au contribuable fournir dans un délai de 60 jours toutes informations ou justifications sur l'origine et les modalités d'acquisition des avoirs figurant sur les portefeuilles d’actifs numériques détenus à l’étranger. À défaut de réponses, ces actifs sont réputés avoir été acquis à titre gratuit et soumis à une imposition de 60 % (avec d'éventuelles majorations).
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Créer sa société au Luxembourg est une aventure
accessible, même pour les entrepreneurs débutants. Grâce à une économie stable,
un environnement fiscal avantageux et une position stratégique au cœur de
l’Europe, le Grand-Duché attire chaque année de nombreux créateurs
d’entreprises.
Voici un guide pratique, étape par étape, pour vous
aider à concrétiser votre projet de création d’entreprise.
Pourquoi créer sa société au Luxembourg ?
Les étapes clés pour créer votre société
1. Définir votre projet et choisir le bon
statut juridique
Avant de vous lancer, prenez le temps de bien
définir votre idée et d’établir un business plan. Posez-vous les questions
essentielles :
Choix du statut juridique :
Pour la plupart des entrepreneurs, la SARL
(Société à Responsabilité Limitée) est la forme la plus adaptée. Elle offre
une responsabilité limitée aux apports et demande un capital social minimum de
12 000 euros (ou même moins pour la SARL simplifiée).
Si votre projet est plus ambitieux ou si vous envisagez de lever des fonds
importants, la SA (Société Anonyme) peut être une bonne option, même si
elle requiert un capital minimum plus élevé (30 000 euros).
2. Préparer les documents et ouvrir un compte
bancaire professionnel
3. Effectuer les démarches administratives
Une fois vos documents prêts, vous devrez :
4. Se lancer et développer son activité
Après l’immatriculation, il ne vous reste plus qu’à
démarrer votre activité :
Conseils pratiques
Expatriation, retour en France ...
Quelques exemples ...
Puis-je bénéficier de l'exonération d'un 1er logement pour acquérir une résidence au Portugal ? la réponse >>
Je pars en expatriation comment sera taxé précisément mon contrat d'assurance vie en France ? la réponse >>
Comment suis-je taxé en tant que mandataire social d'une société basée en France si je suis à l'étranger ? la réponse >>
Puis-je souscrire un Plan d’Epargne Logement en France ? la réponse >>
Comment suis-je taxé en cas départ de France si une partie de l'année, je suis résident fiscal français et l'autre partie de l'année résident fiscal d'un autre pays ? la réponse >>
Et en cas de retour en France si une partie de l'année, je suis résident fiscal d'un autre autre pays ? la réponse >>
Suis-je taxé en UK même en cas de « remittance basis » sur mon contrat d'assurance vie français ? la réponse >>
Je suis parti à l’étranger et j’ai un contrat d’assurance vie en France. Comment cela va être taxé en France (rachat, décès) ? la réponse >>
Je vais partir à l’étranger ! Mes contrats d’assurance vie et ma SCP (société civile de portefeuille), sont-ils concernés par l’Exit tax ? la réponse >>
Peut on échapper à l'impôt sur la plus value immobilière en cas de cession en tant que non résident ? la réponse >>
Peut-on bénéficier de l'exonération de la 1ère d'un logement pour acquérir une résidence principale dans l'UE ? la réponse >>
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