Quelle information fiscale recherchez-vous ?

mercredi 29 novembre 2023

Donation d’un bien en France par un non résident

 



 Donation d’un bien en France par un non résident

 

Lorsque ni le donateur, ni le donataire n’a son domicile fiscal en France ou que le donataire est domicilié en France mais ne l’a pas été pendant au moins six ans au cours des 10 dernières années précédent celle de la donation, seuls les biens situés en France sont soumis aux droits de mutation à titre gratuit en France (hors convention fiscale).

 

Il s’agit notamment :

 

  • des biens qui ont une assiette matérielle en France métropolitaine ou dans les départements d'outre-mer (immeubles, meubles corporels, fonds de commerce exploités en France, etc…), des biens incorporels français ;
  • des actions et parts de sociétés ou personnes morales non cotées en bourse dont le siège est situé hors de France et dont l'actif est principalement constitué d'immeubles ou de droits immobiliers situés sur le territoire français, et ce, à proportion de la valeur de ces biens par rapport à l'actif total de la société ;

 

Lorsque le donateur ou le donataire a son domicile fiscal en France au jour de la donation (et qu’il l’a eu au moins 6 ans au cours des 10 années précédent celle de la donation), l’article 784 A du CGI prévoit un dispositif de crédit d’impôt. Ainsi, il est prévu que l’impôt acquitté hors de France sur les biens meubles et immeubles situés hors de France est imputable sur l’impôt exigible en France.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

mercredi 22 novembre 2023

Quelles sont les modalités déclaratives lors de votre départ à l’étranger ?

   


Quelles sont les modalités déclaratives lors de votre départ à l’étranger ?

 

Les contribuables qui transfèrent leur domicile fiscal hors de France sont soumis à 2 types d'obligations fiscales :

 

·         la 1ère au titre des revenus et plus-values réalisées, ou dont le contribuable a disposé au cours de cette année, avec une obligation fiscale plus limitée pour la période postérieure à son départ de France,

 

·         la 2nde au titre des plus-values de cessions latentes sur droits sociaux, valeurs, titres ou droits. En effet les contribuables transférant leur domicile fiscal hors de France depuis le 3 mars 2011, sont passibles d'une exit tax frappant les plus-values latentes sur les participations significatives, les plus-values en report d'imposition ainsi que les créances de complément de prix.

 

Quelles sont les modalités déclaratives ?

 

L'année suivant celle du départ à l'étranger, les contribuables doivent déposer 2 déclarations des revenus perçus pendant l'année entière :

 

·         une déclaration d'ensemble n° 2042 (et éventuellement une déclaration n° 2042-C) comportant l'ensemble des revenus perçus avant le départ à l'étranger ;

 

·         et, le cas échéant, une déclaration annexe n° 2042-NR comportant les revenus de source française perçus après le départ à l'étranger.

 

Naturellement vous devez déclarer votre départ aux établissements bancaires.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne pour les expatriés 

vendredi 10 novembre 2023

QROPS transfers guidance in UK

 

QROPS transfers guidance

QROPS transfers

The financial industry welcomed the Pensions Regulator’s guidance notes on QROPS transfers. New rules designed to prevent scams were sorely needed as we have seen so many people’s pension pots decimated by criminal behaviour and poor adviser practises.

However, pension providers often interpret the recently introduced red flag system incorrectly. This is unsurprising as insurance companies, particularly, are renowned for taking a cautious stance. Unfortunately, this careful approach has created unnecessary delays and stopped perfectly justifiable QROPS transfers. Slowly but surely, change is on the way.



En savoir plus : https://axis-finance.com/multi-jurisdiction-divorce-and-pensions/

lundi 6 novembre 2023

Liste noire des juridictions non-coopératives en matière fiscale

  




L’Union Européenne vient de modifier sa liste noire des juridictions non-coopératives en matière fiscale.

 

Par rapport à la liste antérieure, Antigua-et-Barbuda, le Belize et les Seychelles sont ajoutés à la liste noire de l’UE, en revanche les Iles Vierges britanniques, le Costa Rica et les Iles Marshall sont retirés de la liste.

 

Désormais à compter du 23 octobre 2023, la liste noire de l’UE est composée des juridictions suivantes :

  • les Samoa américaines
  • Antigua-et-Barbuda
  • Anguilla
  • les Bahamas
  • le Belize
  • les Fidji
  • Guam
  • les Palaos
  • le Panama
  • la Russie
  • le Samoa
  • les Seychelles
  • Trinité-et-Tobago
  • les Îles Turks-et-Caïcos
  • les Îles Vierges américaines
  • le Vanuatu


Attention, ces changements ne seront intégrés à la liste française des Etats et territoires non coopératifs que lorsque un arrêté des ministres chargés de l’économie et du budget aura révisé la liste française.

 

A suivre …

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

mercredi 1 novembre 2023

Le régime de l’exit tax modifié ?

   




Le régime de l’exit tax modifié ?

 

Le projet de loi de finances pour 2024, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en 1re lecture après engagement de la responsabilité du Gouvernement, comprend désormais un article 3 octies complétant sur deux points le régime de l’exit tax. 

Ce texte revient sur une imperfection du dispositif applicable aux contribuables ayant quitté le territoire entre le 3 mars 2011 et le 31 décembre 2013 qui les empêchait de bénéficier, à terme, d’un dégrèvement de leurs prélèvements sociaux calculés au jour de leur départ. 

Également, ce texte étend la sanction d’exigibilité immédiate de l’impôt en sursis de paiement à certaines hypothèses de défaut de déclaration non visées jusque-là.

En effet, pour les contribuables ayant quitté le territoire national à compter du 1er janvier 2019, il assure l’effectivité de l’obligation déclarative et provoque la sortie du dispositif d’exit tax à l’issue du délai de conservation des titres malgré l’absence d’imposition à restituer, en prévoyant que le non dépôt de cette déclaration entraîne l’exigibilité immédiate de l’impôt en sursis de paiement à l’instar de la déclaration à déposer l’année suivant le transfert du domicile fiscal hors de France.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

lundi 16 octobre 2023

IFI des non-résidents et quelques particularités

 


IFI des non-résidents et quelques particularités

 

Les personnes domiciliées hors de France ne sont soumises à l'IFI que sur leurs biens et droits immobiliers situés en France. Si elles détiennent des parts ou actions de sociétés détenant des biens ou droits immobiliers (comme les SCI par ex), elles ne sont soumises à l'IFI qu'à hauteur de la fraction de la valeur de ces titres représentative de ceux de ces biens et droits qui sont situés en France.

 

Ces personnes ne supportent l'IFI que si la valeur totale de leurs actifs immobiliers français (immeubles et fraction de la valeur de leurs titres représentative d'actifs immobiliers français) excède le seuil d'imposition de 1,3 M €.

Les personnes non-résidentes sont, sur les immeubles qui figurent dans leur patrimoine, soumises à la règle générale qui impose sur la valeur vénale réelle de ces biens, sous déduction seulement des dettes se rattachant à leur propriété. Les conventions fiscales suivent généralement cette règle.

 

Même lorsqu'elles traitent de l'impôt sur la fortune, elles reconnaissent toutes à la France le droit de soumettre à cet impôt les immeubles situés en France appartenant aux résidents de l'autre État contractant.

La France a cependant conclu avec les États du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, sultanat d'Oman et Qatar) des accords atypiques en vertu desquels la fortune immobilière française des résidents des États concernés échappe à l'impôt sur la fortune à condition que sa valeur soit inférieure à celle des sommes qu'ils ont investies en actions ou obligations d'émetteurs français.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

mardi 10 octobre 2023

Donation d’un bien en France par un non résident

 



 Donation d’un bien en France par un non résident

 

Lorsque ni le donateur, ni le donataire n’a son domicile fiscal en France ou que le donataire est domicilié en France mais ne l’a pas été pendant au moins six ans au cours des 10 dernières années précédent celle de la donation, seuls les biens situés en France sont soumis aux droits de mutation à titre gratuit en France (hors convention fiscale).

 

Il s’agit notamment :

 

  • des biens qui ont une assiette matérielle en France métropolitaine ou dans les départements d'outre-mer (immeubles, meubles corporels, fonds de commerce exploités en France, etc…), des biens incorporels français ;
  • des actions et parts de sociétés ou personnes morales non cotées en bourse dont le siège est situé hors de France et dont l'actif est principalement constitué d'immeubles ou de droits immobiliers situés sur le territoire français, et ce, à proportion de la valeur de ces biens par rapport à l'actif total de la société ;

 

Lorsque le donateur ou le donataire a son domicile fiscal en France au jour de la donation (et qu’il l’a eu au moins 6 ans au cours des 10 années précédent celle de la donation), l’article 784 A du CGI prévoit un dispositif de crédit d’impôt. Ainsi, il est prévu que l’impôt acquitté hors de France sur les biens meubles et immeubles situés hors de France est imputable sur l’impôt exigible en France.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

jeudi 5 octobre 2023

Multi-jurisdiction divorce and pensions in UK

 

Multi-jurisdiction divorce and pensions

multi-jurisdiction divorce and pensions

Divorce can be a difficult process at the best of times. Even in relatively straightforward cases, it’s a long and expensive procedure. Lawyers don’t come cheap, and the incidental costs associated with at least one partner finding new accommodation and establishing a new life are unavoidable. This article deals with the complexities of multi-jurisdiction divorce and pensions.





En savoir plus : https://axis-finance.com/multi-jurisdiction-divorce-and-pensions/



lundi 2 octobre 2023

La taxation des pensions de retraite en cas d’expatriation

  




Les non-résidents sont en principe imposables à raison de leurs seuls revenus de source française sauf stipulation différente des conventions fiscales.

Il faut inclure, en principe, dans la base d'imposition en France des non-résidents, tous les revenus de source française : 

  • revenus fonciers de source française ; 
  • revenus des exploitations sises en France (BIC et BA) et des autres activités professionnelles indépendantes et assimilées (BNC) exercées en France ; 
  • salaires, pensions et rentes viagères (uniquement pour la fraction relevant de la retenue à la source aux taux de 20 % - celles soumises aux taux de 0 % et 12 % étant libérées de l'IR- ) ; 
  • les revenus non salariaux soumis à la retenue à la source (droits d'auteur, rémunérations des sportifs, rémunération des prestations de toutes natures fournies ou utilisées en France …). 

Ainsi, sont soumises à la retenue à la source en France, les pensions de toutes nature (retraite, invalidité, alimentaire) par exemple (sauf stipulation contraire de la convention fiscale).

La retenue à la source est calculée sur le montant net imposable des sommes versées : 

  • les pensions et rentes viagères à titre gratuit y sont soumises pour leur montant après application de l'abattement de 10 % (sans application, comme pour les salaires, du plafond ou minimum de déduction, régularisés lors de l'établissement de l'IR), 
  • les pensions et rentes à titre onéreux pour leur fraction imposable. 

  

Le montant de la retenue à la source est déterminé par application d'un tarif progressif (dépendant de la durée d'activité ou de la période correspondant au paiement), au montant net des traitements, salaires, pensions et rentes viagères. Les taux vont de 0 à 20%. 

A noter que la retenue à la source calculée au taux de 12 % est libératoire de l'impôt sur le revenu. Celle de 20 % n'est pas libératoire de l'impôt sur le revenu.

De la part de Joptimiz.com, assistance fiscale pour les expatriés français


lundi 25 septembre 2023

Régime fiscal applicable aux salariés expatriés

  




Régime fiscal applicable aux salariés expatriés

De la part de notre partenaire Maitre Nicolas Rozenbaum, avocat fiscaliste à Paris


Même lorsqu’il s’expatrie, un salarié peut pour autant demeurer résident fiscal français.

En effet, les critères de l’article 4B du Code Général des Impôts, qui définit la résidence fiscale française, sont très larges. Pour que l’administration fiscale française considère un contribuable comme résident fiscal français, il lui suffit en effet d’établir :

Que le foyer du contribuable se situe en France. Le foyer se définit comme le lieu où le contribuable habite normalement, ce qui est une notion très vague et qui s’est construite au fil du temps au gré de la jurisprudence

 

Ou que son activité professionnelle principale est réalisée en France

 

Ou que le centre de ses intérêts économiques se situe en France

 

Certes, le pays d’expatriation du salarié a pu conclure avec la France une convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions qui peut théoriquement retirer à la France le droit de considérer le salarié comme résident fiscal français. Tel est notamment le cas lorsque le salarié ne dispose d’aucun foyer permanent d’habitation en France. Mais dans d’autres hypothèses fréquentes, l’analyse de la convention fiscale conclue entre la France et le pays d’expatriation fera ressortir que le salarié demeure résident fiscal français malgré son expatriation.

Dans de telles hypothèses, le salarié expatrié, en tant que résident fiscal français, sera redevable en France sur l’ensemble de ses revenus de source mondiale et ce en vertu de l’article 4A du Code Général des Impôts qui dispose que « les personnes qui ont en France leur domicile fiscal sont passibles de l'impôt sur le revenu en raison de l'ensemble de leurs revenus ».

Le problème est que le salarié pourra également être redevable dans le pays d’expatriation de l’impôt dû au titre de son activité qui y sera réalisée et ce, alors même que le pays d’expatriation considèrera ce salarié comme non résident fiscal. En effet, les contribuables sont généralement imposables dans le pays d’exercice de l’activité alors même qu’ils sont non-résidents.

Heureusement pour lui, deux mécanismes lui permettent d’éviter cette double imposition.

 

1. Application des conventions fiscales en vue d’éviter les doubles impositions

La France a conclu plus de 120 conventions fiscales en vue d’éviter les doubles impositions.

Selon le cas, le salarié expatrié sera :

Soit redevable dans son pays d’expatriation au titre de l’activité qui y sera exercée. Dans une telle hypothèse, le salarié devra également déclarer en France ses revenus mais la France devra octroyer un crédit d’impôt au salarié afin de limiter l’impact de la double imposition

 

Soit redevable uniquement en France au titre de l’activité exercée à l’étranger. Autrement dit, le pays d’expatriation n’aura pas le droit de taxer le salaire lié à l’activité réalisée sur son sol.

 

Seule une analyse approfondie de chaque dossier permettra de répondre à cette problématique.

 

2. Application de l’article 81 A du Code Général des Impôts

Cet article dispose que le contribuable peut bénéficier d’une exonération fiscale au titre de son salaire lorsque l’activité est exercée à l’étranger. Plusieurs conditions sont toutefois nécessaires :

Que l’employeur soit situé dans un Etat membre de l'Union européenne, ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales

 

ET

 

Avoir été soumis à un impôt dans le pays d’expatriation dont le montant ne pourra pas excéder le tiers de ce que le contribuable aurait eu à verser en France si l’activité y avait été exercée 

 

OU

 

Avoir exercé certaines activités spécifiques (chantier de construction, installation, exploitation, ingénierie, prospection commerciale…) et ce durant une période minimale variant de 120 à 183 jours

 

A défaut de remplir ces deux dernières conditions, le salarié pourra néanmoins bénéficier d’une exonération partielle portant non pas sur l’intégralité de son salaire mais uniquement sur la prime d’expatriation (moyennant certaines conditions anti-abus).

 

L’article 81A n’est pas toujours utile en présence d’une convention fiscale, puisque, comme nous l’avons vu, celle-ci peut octroyer au salarié un crédit d’impôt en France qui peut s’apparenter à l’exonération octroyée par l’article 81 A.

Néanmoins, il existe principalement deux cas dans lesquels cet article pourrait s’avérer utile :

En l’absence de convention fiscale conclue entre la France et le pays d’expatriation

 

En présence d’une convention fiscale dans l’hypothèse où cette dernière octroierait uniquement à la France le droit de taxer les revenus et interdirait au pays d’expatriation le droit de le faire. 

 

Pour toute question relative à ces problématiques, et notamment à la détermination du lieu de votre résidence fiscale, vous pouvez contacter Me Rozenbaum, avocat fiscaliste à Paris.

www.nr-avocats.com

 

 

 

mardi 12 septembre 2023

Pas de convention fiscale ? … attention au risque de double taxation

  




Pas de convention fiscale ? … attention au risque de double taxation

 

Le réseau conventionnel est important mais il ne concerne pas tous les pays ni toutes les catégories d’impôt.

Dans de telles situations, il est nécessaire d’appliquer les règles de droit international interne des pays concernés.

 

Lorsqu’il n’existe pas de convention fiscale entre les États concernés, il existe un risque de double résidence fiscale et même en l’absence d’une telle situation d’une double taxation par l’État de résidence et par l’État source du revenu ou patrimoine.

 

Les États adoptent des critères de rattachement larges afin d'intégrer un maximum de personnes en qualité de résident fiscal.

 

Il y a donc un risque important de double résidence fiscale.

 

En droit interne français, selon l’article 4B du CGI :

 

"1. Sont considérées comme ayant leur domicile fiscal en France au sens de l'article 4 A :

a. Les personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur séjour principal ;

b. Celles qui exercent en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins qu'elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre accessoire ;

c. Celles qui ont en France le centre de leurs intérêts économiques.

2. Sont également considérés comme ayant leur domicile fiscal en France les agents de l'État qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l'ensemble de leurs revenus."

 

Il faut et il suffit donc que l’un de ces critères soit rempli pour que le droit fiscal français considère le contribuable comme fiscalement domicilié en France et donc taxe sur l’ensemble des revenus mondiaux !

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

 

vendredi 8 septembre 2023

S'expatrier en Inde



Attention, tout d'abord à votre statut de résident fiscal. En effet, il est primordial que vous soyez résident fiscal de ce pays au sens conventionnel.

Dans le cas contraire, si la France peut revendiquer la résidence fiscale, vous seriez alors imposé en France en tant que résident fiscal français sur vos revenus de source mondiale (et ceci même étant à l'étranger !). Donc prudence !

Il est enfin fortement conseillé, de faire un bilan patrimonial expatriation afin de déterminer tous les impacts fiscaux, les risques éventuels et les conséquences sur votre patrimoine pour les optimiser.

Vos revenus de source française :

Les dividendes de source française : sont imposés en Inde avec cependant une retenue à la source en France de 12.8%.

Les intérêts de source française : sont imposés en Inde avec une retenue à la source en France de 12.8%.

Les revenus immobiliers : les revenus sont imposables en France au barème progressif de l'impôt sur le revenu.

Il existe également des particularités en cas d'expatriation du sportif, auteur ou artiste . En effet, dans ce cas il peut y avoir une retenue à la source.


Vos plus values de source française :

Plus values de valeurs mobilières (sauf pour les participations >10%) : Les plus-values de cession de sociétés de capitaux ne sont pas imposables en France. Elles le seront en Inde.

Plus values immobilières : Les plus-values de cession de biens immobiliers français sont imposables en France .

Il existe des exceptions, en savoir plus >>


Impôt sur la Fortune immobilière :

Les contribuables domiciliés en Inde ne seront imposables à l'IFI en France qu' à raison des biens immobiliers situés en France, si leur valorisation est supérieure au seuil de l'IFI.


Autres impôts de source française :

Impôt foncier sur des biens français : les biens continueront à être imposés en France à cet impôt

Impôt locaux sur des biens français  : les biens continueront à être imposés en France à cet impôt


Succession et donation sur des biens français :

Il n'existe pas de convention fiscale sur les successions et les donations entre la France et l'Inde.

La succession va donc dépendre du régime classique de biens français détenus par un non résident : en savoir plus >>

En savoir plus sur la succession pour un expatrié en Inde ...

lundi 21 août 2023

S'expatrier en Australie


Attention, tout d'abord à votre statut de résident fiscal. En effet, il est primordial que vous soyez résident fiscal de ce pays au sens conventionnel.


Dans le cas contraire, si la France peut revendiquer la résidence fiscale, vous seriez alors imposé en France en tant que résident fiscal français sur vos revenus de source mondiale (et ceci même étant à l'étranger !). Donc prudence !

Il est enfin fortement conseillé de faire un bilan patrimonial afin de déterminer tous les impacts fiscaux, les risques éventuels et les conséquences sur votre patrimoine pour les optimiser.

Enfin, nous sommes de plus en plus dans un monde de mobilité internationale avec le développement du télétravail. Que se passe t'il si je pars télétravailler en Australie ?

 

Vos revenus de source française :

Les dividendes de source française : sont imposés en Australie avec cependant une retenue à la source en France de 12,8%

Les intérêts de source française : sont imposés en Australie avec une retenue à la source en France de 10%.

Les revenus immobiliers : les revenus sont imposables en France au barème progressif de l'impôt sur le revenu

 

Vos plus values de source française :

Plus values de valeurs mobilières : Les plus-values de cession de sociétés de capitaux ne sont pas imposables en France.

Elles le seront en Australie.

 

Plus values immobilières : Les plus-values de cession de biens immobiliers français sont imposables en France .


 

Impôt sur la Fortune / IFI  :

Les contribuables domiciliés en Australie seront imposables à l'ISF/IFI en France à raison de leurs biens non-exonérés situés en France, si leur valorisation est supérieure au seuil de l'ISF.

 

Autres impôts de source française :

Impôt foncier sur des biens français : les biens continueront à être imposés en France à cet impôt

Impôt locaux sur des biens français  : les biens continueront à être imposés en France à cet impôt

 

Succession et donation sur des biens français :

Il n'existe pas de convention fiscale sur les successions et les donations entre la France et l'Australie.

La succession va donc dépendre du régime classique de biens français détenus par un non résident 

En savoir plus sur la succession pour un expatrié en Australie ...

mercredi 16 août 2023

Les principaux avantages fiscaux de l'Andorre

 




Article de notre partenaire Gestoria la Pegera 

 Lorsque l'on est dirigeant d'entreprise, la question de la fiscalité est souvent au cœur des préoccupations. Il est en effet essentiel de chercher des solutions pour réduire ses impôts, tout en restant dans le cadre légal. Dans ce contexte, de plus en plus de chefs d’entreprise se tournent vers la Principauté d'Andorre, qui offre de nombreux avantages fiscaux.

La principauté d’Andorre en quelques mots

La principauté d'Andorre est un petit État situé entre la France et l'Espagne. Contrairement à ses voisins européens, Andorre ne fait pas partie de l'Union européenne, mais dispose d'une économie ouverte sur le monde. En matière de fiscalité, l'Andorre se distingue par une politique très avantageuse pour les sociétés et les particuliers. 

Les principaux avantages fiscaux de l'Andorre

La fiscalité andorrane offre des avantages intéressants pour les entreprises. En effet, avec un taux d'imposition maximum de 10% sur les bénéfices, l'Andorre propose l'un des taux les plus attractifs en Europe. De plus, contrairement à d'autres pays, l'Andorre n'a aucun impôt sur les dividendes, ce qui peut être très avantageux pour les entreprises qui n’ont pas de pression fiscale supplémentaire après l’IS. 

La principauté ne prélève pas d'impôt sur la fortune immobilière ni de taxe sur les successions, ce qui peut être un avantage considérable pour les personnes ayant un patrimoine ou souhaitant organiser leur transmission. Enfin, l'Andorre a signé des conventions fiscales internationales avec plusieurs pays (comme la France ou l’Espagne) pour éviter la double imposition, ce qui facilite les transactions commerciales et les échanges internationaux.

Qui peut bénéficier de la fiscalité andorrane ?

Les avantages fiscaux de l'Andorre sont particulièrement intéressants pour certains profils d'entrepreneurs ou d'investisseurs mais il est évident qu’une fiscalité aussi attractive offre des avantages pour un grand nombre de personnes et il est difficile de toutes les mentionner. C'est notamment le cas des dirigeants d’entreprise avec une forte pression fiscale, des investisseurs disposant de biens immobiliers en SCI, en SARL ou en SAS, des entrepreneurs ayant des dividendes en réserve ou qui utilisent les dividendes comme rémunération chaque année, des investisseurs dans des valeurs mobilières et cryptomonnaies, des personnes souhaitant préparer leur retraite et leur succession, etc. En bref, toute personne désireuse d’utiliser des leviers supplémentaires d’optimisation fiscale a beaucoup à gagner en Principauté. 

Toute entreprise andorrane bénéficie de la fiscalité andorrane et il n’est pas nécessaire de résider en Andorre pour ouvrir sa société. 

Pourquoi se faire accompagner par un cabinet spécialisé ?

La création d'une société en Andorre peut sembler simple à première vue, mais il est essentiel de se faire accompagner par des experts pour éviter les erreurs et les mauvaises surprises. Un cabinet spécialisé tel que Gestoria La Peguera peut vous aider à toutes les étapes de votre projet, de la création de votre société à l'optimisation fiscale de votre patrimoine. Ces experts connaissent parfaitement la fiscalité franco-andorrane et peuvent vous conseiller pour trouver les solutions les plus adaptées à votre situation. De plus, les démarches étant effectuées en catalan, il est préférable de se tourner vers une équipe installée sur place qui pourra effectuer le suivi de votre dossier.

Conclusion

Si vous cherchez à optimiser votre fiscalité en tant que dirigeant d'entreprise, la principauté d'Andorre est une destination à considérer. Avec un taux d'imposition compétitif, une TVA simplifiée et l'absence d'impôt sur la fortune immobilière ou de taxe sur les successions, l'Andorre offre de nombreux avantages fiscaux. Pour vous accompagner dans votre projet, n'hésitez pas à faire appel à un cabinet spécialisé tel que Gestoria La Peguera, qui vous aidera à trouver les solutions les plus adaptées à votre situation.

vendredi 11 août 2023

Créer une (micro)entreprise en tant que non-résident fiscal français


 Le principe est que les non-résidents peuvent créer une micro-entreprise en France.              

Les démarches à effectuer varient selon la situation du créateur d’entreprise étranger, en fonction notamment de son pays d'origine et de son lieu de résidence.


Devenir auto-entrepreneur en étant expatrié est également possible.

Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires n’excédant pas certaines limites peuvent en effet bénéficier d’un régime simplifié d’imposition : le régime des micro-entreprises ou auto-entrepreneur.


Elles sont dispensées du dépôt de déclarations professionnelles et leur bénéfice imposable est déterminé après déduction d’un abattement forfaitaire sur le chiffre d’affaires brut porté sur la déclaration d’ensemble des revenus (n° 2042 C PRO).
Les entrepreneurs individuels placés sous le régime fiscal de la micro-entreprise peuvent également opter pour un dispositif permettant de s'acquitter, sur option, de l'impôt sur le revenu et de l'ensemble des cotisations et contributions de sécurité sociale chaque mois ou chaque trimestre par des versements libératoires, égaux à un pourcentage du chiffre d'affaires ou des recettes réalisés le mois ou le trimestre précédent. Ainsi, les versements libératoires de l’impôt sur le revenu sont au taux de :

  • 1 % pour les activités de vente et de fourniture de logement ;
  • 1,7 % pour les autres activités imposables dans la catégorie des BIC ;
  • 2,2 % pour les revenus imposables dans la catégorie des BNC.

L’auto-entrepreneur peut opter pour le versement forfaitaire libératoire de l'impôt sur le revenu dès lors que les conditions suivantes sont respectées :


•             Relever d’un régime micro-BIC ou micro-BNC en respectant les conditions prévues aux articles 50-0 et 102 ter du CGI (notamment chiffre d’affaires de 77 700€ pour les prestations de service au titre des années 2023 ...) ;
•             Le montant des revenus du foyer fiscal de l’avant-dernière année pour une part du quotient familial est inférieur ou égal à la limite supérieure de la deuxième tranche du barème de l’impôt sur le revenu de l’année précédant au titre de laquelle l’option est exercée (cette limite est majorée respectivement de 50% ou 25% par demi-part ou quart de part supplémentaire). Pour un non-résident, le revenu fiscal de référence est déterminé à partir des seuls revenus de source française du foyer fiscal du non-résident ;

•             Etre soumis au régime micro-social (versement libératoire des cotisations et contributions sociales prévu à l'article L 133-6-8 du Code de la sécurité sociale). Depuis le 1er Janvier 2016, le régime micro-social s’applique de plein droit aux exploitants soumis aux régimes micro-BIC et micro-BNC.
Ce dispositif n'étant pas conditionné par la résidence fiscale, l’auto-entrepreneur peut donc bénéficier aux non-résidents qui respectent ces conditions d'éligibilité.

Nos réponses fiscales (déjà) en ligne ...

Expatriation, retour en France ...

Quelques exemples ...

Puis-je bénéficier de l'exonération d'un 1er logement pour acquérir une résidence au Portugal ? la réponse >>

Je pars en expatriation comment sera taxé précisément mon contrat d'assurance vie en France ? la réponse >>

Comment suis-je taxé en tant que mandataire social d'une société basée en France si je suis à l'étranger ? la réponse >>

Puis-je souscrire un Plan d’Epargne Logement en France ? la réponse >>

Comment suis-je taxé en cas départ de France si une partie de l'année, je suis résident fiscal français et l'autre partie de l'année résident fiscal d'un autre pays ? la réponse >>

Et en cas de retour en France si une partie de l'année, je suis résident fiscal d'un autre autre pays ? la réponse >>

Suis-je taxé en UK même en cas de « remittance basis » sur mon contrat d'assurance vie français ? la réponse >>

Je suis parti à l’étranger et j’ai un contrat d’assurance vie en France. Comment cela va être taxé en France (rachat, décès) ? la réponse >>

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Peut on échapper à l'impôt sur la plus value immobilière en cas de cession en tant que non résident ? la réponse >>

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