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lundi 20 octobre 2025

Les revenus fonciers des non-résidents fiscaux français

 


Les revenus fonciers des non-résidents fiscaux français

 

Les contribuables domiciliés hors de France, percevant des revenus de source française, doivent déposer, dans les mêmes délais que les contribuables français, une déclaration de revenus n° 2042 accompagnée, le cas échéant, des annexes à la déclaration d'ensemble (ainsi une déclaration n° 2044 doit par exemple être déposée en cas de perception de revenus fonciers de source française).

 

Un formulaire n° 2041-E, de déclaration des retenues à la source qui ont été pratiqués sur les revenus de source française, doit également être déposé.

 

Des modalités déclaratives particulières sont prévues au titre de l'année du transfert de domicile hors de France (ou l'année d'arrivée en France pour les cas d'impatriation).

 

Désignation d'un représentant fiscal en France ?

 

Les personnes qui n'ont pas leur domicile en France mais qui y exercent des activités, ou y possèdent des biens sans y avoir leur domicile fiscal doivent désigner, à la demande du service des impôts, un représentant en France autorisé à recevoir les communications relatives à l'assiette, au recouvrement et au contentieux de l'impôt.

 

Toutefois, l'obligation de désigner un représentant fiscal ne s'applique :

 

  • ni aux personnes qui ont leur domicile fiscal dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales ainsi qu'une convention d'assistance mutuelle en matière de recouvrement de l'impôt,
  • ni aux agents de l'Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargées de mission dans l'un de ces Etats.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne.

mercredi 15 octobre 2025

C’est quoi la règle du taux effectif en matière de fiscalité internationale ?

 


C’est quoi la règle du taux effectif ?

La règle dite du taux effectif s'applique aux revenus de source étrangère pour lesquels la France a renoncé à son droit d'imposition

Cette règle permet de maintenir la progressivité de l'impôt sur le revenu lorsque les contribuables perçoivent des rémunérations qui, en application d'accords internationaux liant la France à d'autres Etats, sont exonérées en France. 

En effet, en l'absence d'application de cette règle, à un revenu égal, un contribuable percevant des revenus en France imposables en totalité paierait plus d'impôt qu'un autre dont une partie des revenus est exonérée en France.

Les revenus exonérés n'étant pas pris en compte, le contribuable progresserait moins vite dans les tranches du barème.

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

vendredi 10 octobre 2025

Les critères de résidence fiscale du modèle de convention OCDE

 


Les critères de résidence fiscale du modèle de convention OCDE

Le modèle convention OCDE fixe un certain nombre de critères de résidence fiscale ayant pour objectif de limiter les incertitudes sur le lieu de résidence fiscale.

Ce modèle commence par renvoyer au droit interne des Etats contractants, puis détaille, lorsque les droits nationaux n'ont pas suffi à établir la résidence fiscale de la personne, d'autres critères de droit international.

Ces derniers sont successifs et doivent être examinés l'un après l'autre en respectant l'ordre dans lequel ils sont énumérés.

La réalisation d'un seul d'entre eux est suffisant pour établir la résidence fiscale sans qu'il soit nécessaire d'examiner les suivants.

Les personnes physiques sont considérées avoir leur lieu de résidence fiscale dans l'Etat :

·       où elles ont leur foyer d'habitation permanent, ou le centre de leurs intérêts vitaux ;

·       ou, où elles séjournent habituellement ;

·       ou enfin duquel elles possèdent la nationalité.

·       A défaut de pouvoir déterminer la résidence grâce aux critères précités, les autorités compétentes des Etats contractants doivent trancher la question d'un commun accord.

 

Les personnes morales sont considérées comme résidentes du lieu où se situe leur siège de direction effective.

Bonne journée

 

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lundi 6 octobre 2025

La fiscalité internationale et le rôle des conventions fiscales


La fiscalité internationale et le rôle des conventions fiscales


Les conventions fiscales internationales ont pour rôle principal d'éviter les doubles impositions en répartissant le droit d'imposer entre les pays signataires, ou, le cas échéant, en prévoyant un mécanisme d'élimination de la double imposition.

Par ailleurs, ces conventions contiennent de plus en plus fréquemment des dispositions concernant l'échange d'informations afin d'organiser, au niveau mondial, la lutte contre la fraude fiscale.

Les personnes percevant des revenus de source étrangère ainsi que les non-résidents percevant des revenus de source française,  doivent se procurer la convention liant la France à (aux) l'Etat(s) dans lequel ces revenus prennent leur source (ou, pour les non-résidents, de l'Etat de leur résidence) afin de connaître leur traitement fiscal.

Où se procurer les conventions fiscales internationales ?

Les conventions fiscales internationales conclues par la France peuvent être consultées sur le site de la Direction générale des Finances publiques (https://www.impots.gouv.fr ) ou sur le site Internet du consulat ou de l'ambassade du pays concerné.

Bonne journée

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mercredi 1 octobre 2025

Expatrié(e) ou futur(e) expatrié(e) … faites un bilan expatriation !

 


Expatriés ou futurs expatriés : anticipez votre fiscalité avant qu’elle ne vous rattrape !  

Quitter la France ou y revenir ne s’improvise pas… surtout quand il s’agit de fiscalité. 
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lundi 22 septembre 2025

Pensions de retraite étrangères et contributions sociales

 

Pensions de retraite étrangères et contributions sociales


L’administration fiscale a été interrogée sur le traitement des pensions de retraite étrangères perçues par des résidents fiscaux français affiliés à un régime obligatoire d’assurance maladie en France. Elle a confirmé que ces pensions sont soumises aux contributions sociales.

Ce principe s’applique également aux pensions de réversion. Le Conseil d’État a d’ailleurs été saisi d’un litige portant sur une pension de réversion étrangère (CE, 25 octobre 2024, n°473997).

Les pensions versées par des pays de l’Union européenne, de l’Espace économique européen, de la Suisse ou du Royaume-Uni sont donc assujetties aux contributions sociales, sauf si une convention fiscale internationale prévoit explicitement une exonération en France. En cas de double imposition, des mécanismes correctifs sont généralement prévus, tels qu’un crédit d’impôt ou une exonération avec prise en compte pour le calcul du taux effectif.

Dans le cadre de ses conventions fiscales, la France assimile les contributions sociales à l’impôt sur le revenu, sauf disposition contraire dans certaines conventions.

Enfin, l’administration précise que cette imposition s’applique quelle que soit la forme de la pension : qu’elle soit versée en capital ou sous forme de rente.

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lundi 15 septembre 2025

Droits de mutation à titre gratuit pour les non-résidents



🏛️ Droits de mutation à titre gratuit pour les non-résidents

🎯 Règle générale
L’imposition en matière de succession ou de donation dépend principalement de la résidence fiscale du défunt ou du donateur, surtout lorsqu’une convention fiscale internationale est applicable. En l’absence d’une telle convention, la résidence de l’héritier ou du donataire devient également un critère déterminant.
📌 À noter : Les biens situés en France sont soumis aux mêmes abattements et barèmes que pour les résidents. Les déclarations doivent être adressées au service fiscal dédié aux non-résidents.
🌍 En présence d'une convention fiscale
📚 En parallèle, le pays de résidence prévoit souvent des mécanismes pour éviter la double imposition, comme l’exemption ou l’imputation.
🔍 Il est indispensable de consulter la convention bilatérale spécifique applicable à chaque cas.
🚫 En l’absence de convention fiscale
👉 On applique le droit fiscal français interne, en particulier les articles 750 ter et 784 A du CGI.
Il faut alors analyser :
🧾 Cas d’imposition en France :
Si aucune des parties n’est fiscalement résidente en France (ou que l’héritier réside en France mais depuis moins de 6 ans sur les 10 dernières années), seuls les biens situés en France sont imposables, notamment :
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vendredi 5 septembre 2025

Modification des règles d'impatriation sur la condition de recrutement à l’étranger

 


Modification des règles d'impatriation sur la condition de recrutement à l’étranger


Lorsque le salarié ou le dirigeant entre dans le champ d’application des « impatriés », il bénéficie d’un régime d’exonération d’impôt sur le revenu notamment pour la rémunération qu’il perçoit en contrepartie de son activité professionnelle, conformément aux dispositions du I de l’article 155 B du code général des impôts (CGI).

Le salarié ou le dirigeant impatrié bénéficie, dans certaines conditions, de l’exonération du supplément de rémunération lié à l’exercice de son activité en France et de la part de sa rémunération correspondant aux missions qu’il effectue à l’étranger. Il peut opter soit pour un plafonnement global de ces exonérations, soit pour un plafonnement de l’exonération de la seule part de sa rémunération correspondant à l’activité exercée à l’étranger.

Ce Régime des « impatriés » bénéficie d'un tempérament administratif sur la condition de recrutement à l’étranger ...


Bonne journée


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lundi 1 septembre 2025

Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) en cas d'expatriation

 


💰 Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) en cas d'expatriation



⚠️ À noter : La loi de finances pour 2025 introduit une nouvelle contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR). Celle-ci ne concerne que les personnes domiciliées fiscalement en France (article 4 B du CGI). Les non-résidents ne sont donc pas concernés par cette nouvelle contribution.

🌍 Application de la CEHR aux non-résidents

🔸 En l’absence de convention bilatérale
Les non-résidents peuvent être redevables de la CEHR uniquement sur leurs revenus de source française.
🔸 En présence d’une convention bilatérale
Deux vérifications sont à effectuer :
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lundi 25 août 2025

🧾 Désignation d’un représentant fiscal en France en cas d'expatriation

 


🧾 Désignation d’un représentant fiscal en France en cas d'expatriation

Les personnes non domiciliées fiscalement en France mais qui y exercent une activité ou y détiennent des biens doivent, à la demande de l’administration fiscale, nommer un représentant en France. Ce représentant est habilité à recevoir toutes les correspondances relatives :
📬 La jurisprudence admet que ce mandat peut être établi de manière anticipée, par simple courrier adressé spontanément à l’administration fiscale (CAA Versailles, 17 décembre 2019).
❌ Cas d’exonération de cette obligation
La désignation d’un représentant fiscal n’est pas requise pour :
📌 Cas spécifique : Exit tax
En cas de transfert de domicile hors de France depuis le 3 mars 2011, les contribuables assujettis à l’exit tax doivent désigner un représentant fiscal s’ils souhaitent bénéficier du sursis d’imposition.
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lundi 18 août 2025

📄 Obligations déclaratives des non-résidents

 


📄 Obligations déclaratives des non-résidents

Les personnes domiciliées fiscalement hors de France mais percevant des revenus de source française doivent :
🛂 Des règles déclaratives particulières s’appliquent en cas de départ de France (ou d’installation en France pour les impatriés), notamment durant l’année du changement de domicile fiscal.
💸 Modalités de paiement de l'impôt
Les revenus français des non-résidents sont, selon leur nature, directement soumis à :
notamment pour les :
📚 Ces règles s’appuient sur les articles 182 A à 182 B du Code général des impôts.

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lundi 11 août 2025

Imposition des non-résidents : application d’un taux minimum


 💼 Imposition des non-résidents : application d’un taux minimum

Depuis le 1er janvier 2018, les revenus de source française perçus par des non-résidents sont soumis :
  • au barème progressif de l’impôt sur le revenu,
🔢 Taux minimum d'imposition appliqué
Un taux plancher s’applique toutefois à ces revenus :
  • 20 % jusqu’à 29 315 € de revenu net imposable (plafond de la 2ᵉ tranche du barème 2024),
  • 30 % au-delà de ce seuil.
📌 Pour les revenus provenant des DOM, les taux sont réduits à 14,4 % et 20 %.
ℹ️ Exception : si le taux du barème est plus élevé
Dans ce cas, le taux progressif du barème s’applique automatiquement, même s’il dépasse le minimum.
✴️ Deux cas d’exonération du taux minimum :
  1. Lorsque le montant total de l’impôt dû ne dépasse pas 305 €, ➤ Cela vise à alléger la charge fiscale des contribuables à faibles revenus.
  2. Si le contribuable :
    • a rempli sa déclaration dans les délais,
    • a fourni toutes les informations nécessaires sur ses revenus (français et étrangers),
    • et prouve que le taux moyen calculé sur ses revenus globaux est inférieur aux taux minimum.
👉 Dans ce cas, le taux moyen est retenu pour imposer ses seuls revenus français. L’administration applique alors directement ce taux sans qu'une réclamation soit nécessaire.
🧾 À noter
Pour le calcul du taux moyen, les pensions alimentaires versées peuvent être déduites, à condition qu’elles :
  • soient imposables en France,
  • et qu’elles n’aient pas déjà ouvert droit à un avantage fiscal dans le pays de résidence.

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lundi 4 août 2025

Revenus totalement exonérés d’impôt pour les non-résidents

 


Revenus totalement exonérés d’impôt pour les non-résidents

Certaines sources de revenus peuvent être totalement exonérées d’impôt, que ce soit pour les personnes domiciliées en France ou à l’étranger.
Toutefois, certaines exonérations ne concernent que les non-résidents ou une partie d’entre eux. Les cas d’exonération incluent notamment :
  • Les plus-values mobilières : exonérées sauf lorsqu’il s’agit de cessions importantes dans une société française, qui restent imposables en France.
  • Les intérêts en devises : provenant de dépôts effectués auprès de banques situées en France.
  • Les produits d’emprunts contractés à l’étranger : sous certaines conditions, comme la date de conclusion avant le 1er mars 2010 (ou considérés comme tels), et réalisés par des entités françaises ou des fonds communs de créances, surtout lorsqu’ils évitent la taxe de 75 % applicable aux pays non coopératifs.
  • Les ventes ou exportations de biens précieux : comme les métaux précieux, bijoux, œuvres d’art ou antiquités, réalisées par des non-résidents et exonérées de la taxe sur les objets précieux — à condition de pouvoir prouver leur entrée ou leur achat antérieur en France.
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vendredi 11 juillet 2025

Nos services sont fermés jusqu’au 3 août

 


Nos services sont fermés jusqu’au 3 août . 

Retrouvez toutes nos informations fiscales concernant l'expatriation sur nos nos Guides ...

Nous vous souhaitons d’agréables vacances.

A très bientôt ...

L’équipe Joptimiz & Myimmobilier

mercredi 2 juillet 2025

Quand faut il désigner un représentant fiscal en France ?

 


Désignation d'un représentant fiscal en France

Les personnes qui n'ont pas leur domicile en France mais qui y exercent des activités, ou y possèdent des biens sans y avoir leur domicile fiscal doivent désigner, à la demande du service des impôts, un représentant en France autorisé à recevoir les communications relatives à l'assiette, au recouvrement et au contentieux de l'impôt.

Toutefois, l'obligation de désigner un représentant fiscal ne s'applique :

  • ni aux personnes qui ont leur domicile fiscal dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales ainsi qu'une convention d'assistance mutuelle en matière de recouvrement de l'impôt,
  • ni aux agents de l'Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargées de mission dans l'un de ces Etats.

Par ailleurs, dans certains cas, les contribuables transférant leur domicile hors de France depuis le 3 mars 2011 et soumis à l'exit tax, doivent désigner un représentant fiscal s'ils souhaitent bénéficier du sursis d'imposition.

Sont concernés :

  • tous les non-résidents, sauf ceux domiciliés des autres Etats parties à l'accord sur l'espace économique européen (EEE) hors Liechtenstein,

se trouvant dans une des situations suivantes :

  • contribuables qui exercent des activités en France ;
  • personnes qui possèdent des biens en France ; ainsi les contribuables non domiciliés qui sont propriétaires d'une habitation en France peuvent être invités à désigner un représentant en France ;
  • personnes qui vendent un immeuble situé en France (maison, d'un terrain, d'un appartement...), de parts de Sociétés civiles immobilières, de parts de Sociétés à Responsabilité Limitée, ou de Sociétés Anonymes françaises lorsque l'actif de la société est principalement immobilier ou même lorsque le contribuable détient plus de 25 % du capital avec sa famille proche ;agents de l'État en service dans un pays étranger où ils ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu sur l'ensemble de leurs revenus ;
  • personnes physiques non-résidentes de France qui sont redevables de retenues à la source à raison de revenus inclus dans les charges des établissements qu'elles exploitent en France ou des activités qu'elles exercent en France sans y avoir un véritable établissement.

En revanche, la règle de la désignation d'un représentant en France ne s'applique pas aux contribuables qui perçoivent seulement des pensions ou des revenus mobiliers de source française.


jeudi 26 juin 2025

Question concernant la notion de « fausse » domiciliation fiscale à l’étranger

 


Question concernant la notion de « fausse » domiciliation fiscale à l’étranger.



Question de M. Jean-Luc Ruelle (Français établis hors de France – Les Républicains-R) publiée le 13/03/2025

M. Jean-Luc Ruelle interroge M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la notion de « fausse » domiciliation fiscale à l’étranger.
L’article 61 de la loi du n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 a modifié le livre des procédures fiscales en instituant un délai de reprise de l’administration en cas de « fausse » domiciliation d’une personne physique à l’étranger de dix ans. Un incertitude plane sur le sens donné à cette fausse domiciliation. Elle peut en effet être comprise comme une déclaration fictive d’un contribuable prétendant abusivement être domicilié à l’étranger, afin de se soustraire en France à tout ou partie de ses obligations fiscales. Il peut également s’agir pour l’administration de remettre en question la qualité de non-résident d’un contribuable au regard des conventions fiscales, ou à défaut du code général des impôts.
Il lui demande donc comment doit être compris ce terme et l’interroge sur l’autorité compétente pour statuer sur cette non conformité de domiciliation.

Réponse du Ministère auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargé des comptes publics publiée le 05/06/2025

Les critères alternatifs de détermination du domicile fiscal en France sont posés par le 1 de l’article 4 B du code général des impôts (CGI) : sont considérées comme ayant leur domicile fiscal en France les personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur séjour principal, et/ou celles qui exercent en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins qu’elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre accessoire, et/ou celles qui ont en France le centre de leurs intérêts économiques. Le dernier alinéa du 1 de l’article précité précise que « les personnes qui satisfont à l’un au moins des critères fixés aux a à c du présent 1 ne peuvent toutefois pas être considérées comme ayant leur domicile fiscal en France lorsque, par application des conventions internationales relatives aux doubles impositions, elles ne sont pas regardées comme résidentes de France ». Il en résulte qu’une personne considérée pour l’application d’une convention fiscale conclue par la France comme « résidente » de l’autre État contractant ne peut pas être regardée comme domiciliée fiscalement en France pour la mise en oeuvre du droit interne français alors même qu’elle aurait son domicile fiscal dans notre pays au sens de l’article 4 B du CGI susvisé. Le nouveau délai spécial de reprise créé par l’article 61 de la loi de finances pour 2025 n’a ni pour objet ni pour effet de modifier cette articulation entre les règles de droit interne et les dispositions conventionnelles : les modalités de détermination de la situation d’un contribuable au regard des règles de territorialité de l’impôt demeurent inchangées. Ainsi que l’indique l’exposé des motifs de l’amendement dont elle est issue, cette disposition a pour objet de donner à l’administration le temps nécessaire pour remettre en cause la situation des contribuables qui « afin de se soustraire en France à tout ou partie de leurs obligations fiscales, se déclarent domiciliés à l’étranger alors que leur domicile fiscal est en réalité situé en France ». Sont concernées les situations dans lesquelles existe une manifestation claire, quelle qu’en soit la forme, de l’intention du contribuable, afin de se soustraire en France à tout ou partie de ses obligations fiscales, de se prévaloir d’une domiciliation fiscale à l’étranger et dont l’administration établit qu’elle est contraire à la réalité au regard des règles de droit, internes ou conventionnelles, applicables. En effet, dans ces situations, le délai de reprise de droit commun de trois ans n’est pas suffisant pour mener à bien les investigations approfondies, longues et complexes nécessaires afin de caractériser la domiciliation effective en France, et établir les impositions qui en résultent. L’extension à dix ans de ce délai de reprise permettra ainsi aux services fiscaux de disposer du temps nécessaire à l’établissement de la domiciliation réelle du contribuable, ainsi que les impositions dues à raison de l’ensemble des revenus et avoirs concernés. En pratique et comme c’est déjà le cas, c’est le service responsable du contrôle du respect des obligations fiscales du contribuable concerné qui a compétence pour établir que la domiciliation fiscale à l’étranger dont celui-ci se prévaut est fausse.

Publiée dans le JO Sénat du 05/06/2025 – page 3034

lundi 23 juin 2025

Les revenus fonciers des non-résidents fiscaux français

 


Les revenus fonciers des non-résidents fiscaux français

 

Les contribuables domiciliés hors de France, percevant des revenus de source française, doivent déposer, dans les mêmes délais que les contribuables français, une déclaration de revenus n° 2042 accompagnée, le cas échéant, des annexes à la déclaration d'ensemble (ainsi une déclaration n° 2044 doit par exemple être déposée en cas de perception de revenus fonciers de source française).

 

Un formulaire n° 2041-E, de déclaration des retenues à la source qui ont été pratiqués sur les revenus de source française, doit également être déposé.

 

Des modalités déclaratives particulières sont prévues au titre de l'année du transfert de domicile hors de France (ou l'année d'arrivée en France pour les cas d'impatriation).

 

Désignation d'un représentant fiscal en France ?

 

Les personnes qui n'ont pas leur domicile en France mais qui y exercent des activités, ou y possèdent des biens sans y avoir leur domicile fiscal doivent désigner, à la demande du service des impôts, un représentant en France autorisé à recevoir les communications relatives à l'assiette, au recouvrement et au contentieux de l'impôt.

 

Toutefois, l'obligation de désigner un représentant fiscal ne s'applique :

 

  • ni aux personnes qui ont leur domicile fiscal dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou dans un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales ainsi qu'une convention d'assistance mutuelle en matière de recouvrement de l'impôt,
  • ni aux agents de l'Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargées de mission dans l'un de ces Etats.

 

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mardi 17 juin 2025

C’est quoi la règle du taux effectif ?

 


C’est quoi la règle du taux effectif ?

La règle dite du taux effectif s'applique aux revenus de source étrangère pour lesquels la France a renoncé à son droit d'imposition

Cette règle permet de maintenir la progressivité de l'impôt sur le revenu lorsque les contribuables perçoivent des rémunérations qui, en application d'accords internationaux liant la France à d'autres Etats, sont exonérées en France. 

En effet, en l'absence d'application de cette règle, à un revenu égal, un contribuable percevant des revenus en France imposables en totalité paierait plus d'impôt qu'un autre dont une partie des revenus est exonérée en France.

Les revenus exonérés n'étant pas pris en compte, le contribuable progresserait moins vite dans les tranches du barème.

 

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jeudi 12 juin 2025

Les critères de résidence fiscale du modèle de convention OCDE

 


Les critères de résidence fiscale du modèle de convention OCDE

Le modèle convention OCDE fixe un certain nombre de critères de résidence fiscale ayant pour objectif de limiter les incertitudes sur le lieu de résidence fiscale.

Ce modèle commence par renvoyer au droit interne des Etats contractants, puis détaille, lorsque les droits nationaux n'ont pas suffi à établir la résidence fiscale de la personne, d'autres critères de droit international.

Ces derniers sont successifs et doivent être examinés l'un après l'autre en respectant l'ordre dans lequel ils sont énumérés.

La réalisation d'un seul d'entre eux est suffisant pour établir la résidence fiscale sans qu'il soit nécessaire d'examiner les suivants.

Les personnes physiques sont considérées avoir leur lieu de résidence fiscale dans l'Etat :

·       où elles ont leur foyer d'habitation permanent, ou le centre de leurs intérêts vitaux ;

·       ou, où elles séjournent habituellement ;

·       ou enfin duquel elles possèdent la nationalité.

·       A défaut de pouvoir déterminer la résidence grâce aux critères précités, les autorités compétentes des Etats contractants doivent trancher la question d'un commun accord.

 

Les personnes morales sont considérées comme résidentes du lieu où se situe leur siège de direction effective.

Bonne journée

 

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Nos réponses fiscales (déjà) en ligne ...

Expatriation, retour en France ...

Quelques exemples ...

Puis-je bénéficier de l'exonération d'un 1er logement pour acquérir une résidence au Portugal ? la réponse >>

Je pars en expatriation comment sera taxé précisément mon contrat d'assurance vie en France ? la réponse >>

Comment suis-je taxé en tant que mandataire social d'une société basée en France si je suis à l'étranger ? la réponse >>

Puis-je souscrire un Plan d’Epargne Logement en France ? la réponse >>

Comment suis-je taxé en cas départ de France si une partie de l'année, je suis résident fiscal français et l'autre partie de l'année résident fiscal d'un autre pays ? la réponse >>

Et en cas de retour en France si une partie de l'année, je suis résident fiscal d'un autre autre pays ? la réponse >>

Suis-je taxé en UK même en cas de « remittance basis » sur mon contrat d'assurance vie français ? la réponse >>

Je suis parti à l’étranger et j’ai un contrat d’assurance vie en France. Comment cela va être taxé en France (rachat, décès) ? la réponse >>

Je vais partir à l’étranger ! Mes contrats d’assurance vie et ma SCP (société civile de portefeuille), sont-ils concernés par l’Exit tax ? la réponse >>

Peut on échapper à l'impôt sur la plus value immobilière en cas de cession en tant que non résident ? la réponse >>

Peut-on bénéficier de l'exonération de la 1ère d'un logement pour acquérir une résidence principale dans l'UE ? la réponse >>

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