Quelle information fiscale recherchez-vous ?

vendredi 17 décembre 2021

Retour en France, Prime d’impatriation et indemnité de rupture transactionnelle

 Retour en France, Prime d’impatriation et indemnité de rupture transactionnelle

 



Un salarié impatrié, recruté en 2009 comme directeur commercial au sein d’un groupe français, a perçu au titre de l’année 2012, au cours de laquelle a été mis fin à son contrat, une rémunération comprenant notamment une indemnité de rupture transactionnelle.

 

« M. et Mme GH ont demandé au tribunal administratif de Cergy-Pontoise de prononcer la décharge des cotisations supplémentaires d’impôt sur le revenu et de contribution exceptionnelle sur les hauts revenus auxquelles ils ont été assujettis au titre de l’année 2012, et des pénalités correspondantes.

 

La Cour administrative d’appel de Versailles, suivant en cela la position de l’administration, considère que l’indemnité de rupture du contrat de travail était indépendante du statut d’impatrié, dès lors qu’elle est déterminée en fonction de l’ancienneté du salarié dans la société et ne correspond pas à une somme perçue en contrepartie d’un travail ou d’un service fourni par le salarié. Elle en déduit qu’elle ne constituait pas un élément de la rémunération et ne pouvait, par suite, être incluse dans la base de calcul de l’abattement de 30 %, prévu par le 1 du I de l’article 155 B du CGI.

 

Pour rappel, les personnes s'installant en France suite à un recrutement ou une mutation dans une entreprise établie en France bénéficient d'un régime particulier, dénommé le régime des impatriés.

En effet, sont exonérés d'impôt, pendant 8 ans, sur :

·         la prime d'impatriation,

·         la rémunération se rapportant à l'activité exercée à l'étranger.

·         et, à hauteur de 50%, certains revenus de capitaux mobiliers, plus-values de cession de valeurs mobilières et produits de la propriété intellectuelle ou industrielle.

 

C’est l’article 155 B du Code Général des Impôts.

 

« Il résulte de tout ce qui précède que M. et Mme GH ne sont pas fondés à soutenir que c’est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rejeté leur demande. Leurs conclusions tendant à l’application de l’article

 

L. 761-1 du code de justice administrative ne peuvent, par suite, qu’être rejetées. »

 

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne pour les expatriés et impatriés français

Nos réponses fiscales (déjà) en ligne ...

Expatriation, retour en France ...

Quelques exemples ...

Puis-je bénéficier de l'exonération d'un 1er logement pour acquérir une résidence au Portugal ? la réponse >>

Je pars en expatriation comment sera taxé précisément mon contrat d'assurance vie en France ? la réponse >>

Comment suis-je taxé en tant que mandataire social d'une société basée en France si je suis à l'étranger ? la réponse >>

Puis-je souscrire un Plan d’Epargne Logement en France ? la réponse >>

Comment suis-je taxé en cas départ de France si une partie de l'année, je suis résident fiscal français et l'autre partie de l'année résident fiscal d'un autre pays ? la réponse >>

Et en cas de retour en France si une partie de l'année, je suis résident fiscal d'un autre autre pays ? la réponse >>

Suis-je taxé en UK même en cas de « remittance basis » sur mon contrat d'assurance vie français ? la réponse >>

Je suis parti à l’étranger et j’ai un contrat d’assurance vie en France. Comment cela va être taxé en France (rachat, décès) ? la réponse >>

Je vais partir à l’étranger ! Mes contrats d’assurance vie et ma SCP (société civile de portefeuille), sont-ils concernés par l’Exit tax ? la réponse >>

Peut on échapper à l'impôt sur la plus value immobilière en cas de cession en tant que non résident ? la réponse >>

Peut-on bénéficier de l'exonération de la 1ère d'un logement pour acquérir une résidence principale dans l'UE ? la réponse >>

Accédez à toutes nos réponses pour 12.30 € >>