Le premier volet de l’étude d’HSBC rappelle que la Russie, l’Arabie Saoudite et Bahreïn sont les destinations arrivant en tête selon les critères de fortune globale des expatriés :
- plus hauts salaires annuels
- revenus disponibles les plus élevés
- plus grand nombre de biens dits de luxe.
Lisa Wood, Responsable des propositions d’HSBC Bank International Bank, souligne d’ailleurs que l’écart de richesse se creuse entre l’Est et l’Ouest et que les expatriés basés dans les pays émergents vivent beaucoup mieux que s’ils occupaient des postes équivalents dans la zone Euro.
A titre d’exemple, l’étude montre que 36 % des expatriés vivant en Russie ou 32 % à Singapour gagnent plus de 250 000 USD/an alors que 62 % de ceux vivant en Espagne et 47 % en France gagnent eux moins de 60 000 USD/an.
Les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) semblent aussi suivre cette tendance favorable. En effet si 63% des expatriés gagnent plus dans leur pays d’accueil que dans leur pays d’origine, les expatriés établis dans les pays BRIC ont des scores supérieurs (Brésil 69%, Russie 82%, Inde 70% et Chine 75%).
Les finances des expatriés sont restées très positives. La majorité des personnes interrogées ont déclaré épargner plus depuis leur déménagement à l'étranger et très peu disent avoir accru leur endettement.
Les expatriés économisent également des sommes plus importantes pendant qu’ils travaillent à l’étranger.
En revanche, 47% des expatriés interrogés pensent que l'économie dans leur pays actuel s'est détériorée depuis le début de l'année 2009. Mais c’est dans la zone Euro que ce sentiment est le plus fort, 93 % des expatriés en Espagne et 67 % au Royaume-Uni partagent cet avis.
En résumé, la conclusion de Lisa Wood rappelle que même si la situation économique de leur pays d’accueil s’est détériorée, la plupart des expatriés n’envisagent pas de rentrer chez eux. Mieux encore, la majorité a des revenus disponibles supérieurs, économise plus et est moins endettée.
Bonne journée